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Iran

"Site atomique secret": l'Iran rejette les accusations de Netanyahu à l'ONU

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a rejeté les accusations du Premier ministre israélien.

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a rejeté les accusations du Premier ministre israélien. - ATTA KENARE / AFP

Vendredi, Mohammad Javad Zarif a rejeté les accusations israéliennes sur le fait que l'Iran abriterait un "site de stockage atomique secret".

Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a rejeté vendredi les accusations devant l'ONU du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu selon lesquelles l'Iran abriterait un "site de stockage atomique secret".

"Aucun show (...) ne dissimulera jamais le fait qu'Israël est le seul régime dans notre région avec un programme d'armes nucléaires "secret" et "non-déclaré" ", a affirmé Mohammad Javad Zarif dans un tweet.

Accusation de Benjamin Netanyahu

Jeudi, Benjamin Netanyahu avait accusé l'Iran, cartes à l'appui depuis la tribune de l'ONU, d'abriter un "site de stockage atomique secret" à Téhéran.

"Ce que l'Iran cache, Israël le trouvera", a lancé le dirigeant israélien, brandissant des photos de l'extérieur d'un bâtiment, affirmant qu'elles montraient l'entrée de ce site, en pleine capitale iranienne. 

Après une présentation au ton rappelant d'autres "révélations" sur les plans secrets du gouvernement iranien, faites en Israël fin avril, Benjamin Netanyahu a mis au défi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'envoyer des inspecteurs pour "inspecter immédiatement ce site avant que les Iraniens ne le vident".

Il a assuré que les Iraniens avaient commencé à évacuer ce que contient le site, qui pourrait renfermer selon lui jusqu'à "300 tonnes de matériaux liés au nucléaire".

Accord sur le nucléaire iranien

Benjamin Netanyahu s'est à nouveau félicité du retrait en mai des Etats-Unis, l'allié d'Israël, de l'accord international sur le nucléaire iranien, qu'il n'a cessé de dénoncer comme une menace pour son pays et l'ensemble de la région.

Cet accord conclu à Vienne en 2015 a permis de mettre fin à des années d'isolement de Téhéran en levant une partie des sanctions économiques internationales. 

En échange, l'Iran avait accepté de limiter drastiquement son programme nucléaire afin de garantir qu'il ne cherche pas à se doter de l'arme atomique.

Israël est considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient et n'a pas signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

B.L. avec AFP