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Frappe sur un hôpital à Gaza: des manifestants devant les ambassades de France en Iran et en Tunisie

À Téhéran et à Tunis, des manifestants en colère ont se sont rassemblés mardi soir devant les ambassades de France, en colère après la frappe meurtrière sur un hôpital de la ville palestinienne de Gaza.

Des centaines de manifestants se sont rassemblés devant les ambassades de France et du Royaume-Uni à Téhéran en Iran dans la nuit de mardi à mercredi après le bombardement d'un hôpital à Gaza, tandis que des milliers étaient rassemblés devant l'ambassade française à Tunis, en Tunisie.

Au moins 200 personnes ont été tuées mardi dans un tir sur l'enceinte d'un hôpital à Gaza, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a imputé cette frappe à Israël. L'armée israélienne a pour sa part attribué la frappe à un tir de roquette raté par l'organisation palestinienne Jihad islamique, alliée du Hamas.

"Les Français et les Américains sont les alliés des sionistes", ont scandé les manifestants en colère devant le siège de l'ambassade de France au centre de Tunis.

Plus de 3.000 personnes à Tunis

"Le renvoi de l'ambassadeur est un devoir", "pas d'ambassade américaine sur le territoire tunisien" ont-ils crié, entouré d'un dispositif policier. Au début, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l'ambassade de France mais leur nombre a augmenté pour atteindre plus de 3.000 personnes.

Les manifestants, dont des figures de l'opposition et des représentants de la société civile ainsi que des avocats, ont scandé aussi des slogans hostiles au président français Emmanuel Macron.

La Tunisie, qui a abrité de 1982 à 1994 l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat après son départ du Liban, a depuis toujours adopté une position de ferme soutien à la cause palestinienne.

Dans la soirée, la France a condamné "avec fermeté" la frappe qui a touché un hôpital à Gaza. "Le droit international humanitaire s'impose à tous et doit permettre la protection des populations civiles. L'accès humanitaire à la bande de Gaza doit être ouvert sans délai", a écrit le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Sur X, ex-Twitter, Emmanuel Macron a indiqué que "toute la lumière devra être faite" sur la frappe.

A.G avec AFP