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Royaume-Uni

Vol MH17: les enquêteurs britanniques examinent la deuxième boîte noire

Les boîtes noires contiennent des informations sur les dernières heures du vol et pourraient aider les enquêteurs.

Les boîtes noires contiennent des informations sur les dernières heures du vol et pourraient aider les enquêteurs. - -

Les informations concernant le vol MH17, contenues dans la deuxième boîte noire, vont être analysées. Les enquêteurs cherchent à déterminer qui a tiré sur l'avion lorsqu'il survolait l'Est de l'Ukraine.

Les enquêteurs britanniques ont commencé jeudi à examiner la boîte noire contenant les données techniques du vol du Boeing 777 de Malaysia Airlines qui a été abattu au-dessus de l'Ukraine la semaine dernière, a déclaré le ministère britannique des Transports.

Ensuite, "l'analyse des données sera effectuée par une équipe internationale dirigée par les Néerlandais", a affirmé un porte-parole du ministère des Transports.

L'autre boîte contenant les sons de la cabine de pilotage, deux heures avant le crash, a, elle, été examinée mercredi. Hormis les discutions des pilotes, l'analyse des sons à l'approche du missile pourrait donner des indications aux enquêteurs.

"Les données de la (première) boîte noire ont été téléchargées et contiennent des informations valides sur le vol", avaient assuré mercredi les enquêteurs du Bureau pour la Sécurité néerlandais (OVV) soulignant qu'elles devaient encore être analysées.

Les informations des deux boîtes noires doivent être combinées

Les boîtes noires, qui sont en fait de couleur orange, avaient été remises dans la nuit de lundi à mardi par les rebelles prorusses aux experts malaisiens, qui eux-mêmes les ont transmises aux Néerlandais chargés de diriger l'enquête internationale sur la cause de la chute de l'avion.

Si le deuxième enregistreur contient également des informations pertinentes, "les données des deux boîtes noires seront combinées", avait expliqué l'OVV.

Cependant, des spécialistes estiment que ces boîtes noires ne devraient pas contenir de données cruciales à l'enquête, puisque la cause du crash n'est plus remise en question.

M.G. avec AFP