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Russie

Le retour de Khodorkovski en Russie "pas à l'ordre du jour"

Mikhaïl Khodorkovski, anciennement l'homme le plus riche de Russie et critique du Kremlin, a été libéré vendredi.

Mikhaïl Khodorkovski, anciennement l'homme le plus riche de Russie et critique du Kremlin, a été libéré vendredi. - -

L'opposant politique à Vladimir Poutine libéré vendredi après dix ans de détention a retrouvé son fils à Berlin. Il donnera une conférence de presse dimanche à Berlin.

L'ex-magnat du pétrole et critique du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski, libéré après avoir été gracié par Vladimir Poutine, a retrouvé son fils aîné Pavel à Berlin, a indiqué samedi une de ses porte-paroles à la radio Echo de Moscou. Il tiendra une conférence de presse dimanche à 12 heures GMT à Berlin selon un porte-parole. Selon une députée allemande, son retour en Russie n'est "pas à l'ordre du jour".

"Mon père est enfin libre. Ma famille est enfin réunie", a déclaré Pavel, 28 ans, le fils aîné de Khodorkovki, lors d'un bref échange avec la presse dans le palace proche de la porte de Brandebourg où son père a passé sa première nuit d'homme libre et où ses parents étaient attendus depuis le début de la matinée.

Une conférence de presse dimanche

Selon la porte-parole, la mère et le père de Mikhaïl Khodorkovski étaient "aussi prêts à s'envoler pour Berlin pour enfin le voir et l'embrasser".

Elle a souligné que l'ex-détenu se sentait bien et qu'il tiendrait une conférence de presse dimanche. Le lieu et l'heure sont en train d'être décidés, a-t-elle indiqué.

Une libération inattendue

Mikhaïl Khodorkovski est arrivé vendredi à Berlin, quelques heures après avoir été extrait dans le plus grand secret de son camp de détention de Carélie (nord-ouest de la Russie).

La veille, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé à la surprise générale sa grâce, indiquant que le détenu lui avait fait une demande en ce sens.

Dans un bref communiqué, Mikhaïl Khodorkovski a confirmé vendredi soir avoir fait une demande de grâce au président russe "en raison de circonstances familiales", mais a nié avoir reconnu sa culpabilité, comme l'a affirmé le Kremlin.

D. N. avec AFP