BFM Grand Littoral
Grand Littoral

Une enquête ouverte après l'incendie qui a ravagé le complexe sportif de Gravelines

Les pompiers ont éteint l'incendie qui s'est déclenché dans le complexe Sportica à Gravelines, le 25 décembre 2023.

Les pompiers ont éteint l'incendie qui s'est déclenché dans le complexe Sportica à Gravelines, le 25 décembre 2023. - AFP

Le parquet de Dunkerque a ouvert une enquête ce mardi 26 décembre après l'incendie qui a ravagé le complexe sportif Sportica de Gravelines. Elle a pour but de déterminer si le feu est d'origine criminelle ou non.

Plus de 1.000 mètres carrés ravagés. Au lendemain de l'incendie d'envergure qui s'est déclaré dans le complexe sportif Sportica de Gravelines (Nord), le parquet de Dunkerque a ouvert une enquête, indique la procureure de la République ce mardi 26 décembre.

Confiée à la sûreté urbaine de Dunkerque, l'enquête a pour but de déterminer si la "destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes" est caractérisée, précise le parquet.

Les investigations débutent

D'après la procureure de la République, les investigations débutent et il est impossible de statuer sur la cause de l'incendie. Elles auront pour but de savoir s'il existe ou non, des responsabilités pénales.

Lundi 25 décembre, l'incendie s'est déclaré vers 12h45. Selon les premiers éléments, le sinistre serait parti d'un incident électrique. Il s'est déclaré au niveau du toboggan de la piscine du centre Sportica, avant de se propager au reste du bâtiment.

La piscine, la cafétéria puis la salle de basket du complexe sportif ont été touchées, indique la mairie de Gravelines sur son compte Facebook. Les pompiers du Nord indiquaient peu avant 16 heures que plus de 1.000 mètres carrés de bâtiment avaient été touchés.

"Tout est parti en fumée"

Pour de nombreux habitants, cet incendie est un crève-cœur.

"Je ressens toute notre enfance qui s'envole en fumée", déplore une habitante au micro de BFM Grand Lille. "Je pense à tous ces gens qui y travaillaient, et qui n'auront plus de travail le jour de Noël."

"C'est 42 ans de ma vie qui partent en fumée", ajoute une autre.

Du côté du président du BCM Gravelines-Dunkerque, Christian Devos, même tristesse. "Je me souviens de la pose de la première pierre puis l'inauguration. Les élus de l'époque avaient eu l'idée de créer une cathédrale dans laquelle l'ensemble des Gravelinoises et Gravelinois pouvaient se rendre régulièrement, les portes y étaient ouvertes tout le temps. Ça a été extraordinaire", indiquait-il ce mardi matin sur BFMTV.

Martin Regley Journaliste