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Incendie à Gravelines: le président du club de basket constate qu'il "ne reste plus grand chose"

Invité de BFMTV ce mardi 26 décembre, au lendemain de l'incendie qui a ravagé un complexe sportif de Gravelines, Christian Devos, président du BCM Gravelines-Dunkerque a indiqué que "quasiment plus grand-chose" n'est à sauver.

Au lendemain du violent incendie qui s'est déclaré dans le complexe sportif Sportica de Gravelines (Nord), qui abrite la salle du club de basket de la ville, le président du BCM Gravelines-Dunkerque a indiqué que "quasiment plus grand-chose" n'est à sauver dans le bâtiment.

Invité de BFMTV ce mardi 26 décembre, Christian Devos est revenu sur l'ampleur de l'incendie et les dégâts qu'il a causé.

1.000 mètres carrés de bâtiment ravagés

L'incendie s'est déclaré ce lundi 25 décembre vers 12h45. Selon les premiers éléments, le sinistre serait parti d'un incident électrique. Il s'est déclaré au niveau du toboggan de la piscine du centre Sportica, avant de se propager au reste du bâtiment.

Désormais, après la sidération, place aux constatations.

"Une étude sera faite dès ce matin (mardi) pour connaître la valeur des éléments qui ont disparu dans les différentes associations. Bien entendu il y a le basket mais il y a d'autres utilisateurs de Sportica. Je pense à la natation, au judo et à la musculation", précise le président du club de basket.

Si l'incendie n'a fait aucune victime ni blessé, plus de 1.000 mètres carrés de bâtiment ont été touchés. Pour savoir si des éléments sont à sauver, le travail s'annonce long.

"Il faudrait que l'on étudie parcelles par parcelles avec les différents organismes de manière à ne rien laisser traîner", indique Christian Devos auprès de BFMTV.

Une "cathédrale" du sport

Dans la commune de Gravelines, le complexe Sportif était un haut lieu. "Une salle construite sur plusieurs années et élucider il y a plus de 40 ans", indique le président du club.

Et de se remémorer: "Je me souviens de la pose de la première pierre puis l'inauguration. Les élus de l'époque avaient eu l'idée de créer une cathédrale dans laquelle l'ensemble des Gravelinoises et Gravelinois pouvaient se rendre régulièrement, les portes y étaient ouvertes tout le temps. Ça a été extraordinaire".

Lundi, devant le centre sportif, les habitants n'ont pu retenir leurs émotions. "Je ressens toute notre enfance qui s'envole en fumée", déplorait une habitante au micro de BFM Grand Lille. "C'est 42 ans de ma vie qui partent en fumée", ajoute une autre.

Romuald Coustre, manager du club de basket, décrivait le lieu comme étant "le poumon de la ville" auprès de RMC Sport.

"Tout le monde, autant les habitants de Gravelines que ceux de l'agglomération et de la région des Hauts-de-France, a un souvenir lié à Sportica parce qu'on y a nagé, vécu les premières émotions d'un match de basket professionnel ou fait une première compétition de judo", expliquait-il.

Penser la reconstruction

L'heure est désormais au bilan et aux réunions. "Le plus important, de notre part et celle de la municipalité, c'est de réagir après ce moment de sidération que l'on a vécu ensemble hier", indique Christian Devos.

Et d'ajouter: "Aujourd'hui, différentes organisations et réunions nous permettront d'agir dans les meilleurs délais".

Ce mardi matin, les principaux acteurs de la salle de sport et les responsables politiques ont eu une réunion. Interrogé sur un éventuel appel à l'aide pour la reconstruction, le président du club indique qu'il s'agit "d'une décision a prendre avec les acteurs du littoral et de la municipalité".

Mais il ne l'exclut pas: "Je ne peux pas vous répondre actuellement, mais ça doit faire partie de notre volonté", conclut-il.

Martin Regley Journaliste