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Environnement

"Une minorité a décidé d'en découdre": Marc Fesneau dénonce la "violence" des manifestants à Sainte-Soline

Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire estime que l'action des manifestants opposés à la construction d'une "mégabassine" à Sainte-Soline est contraire à la démocratie.

Alors que les opposants à la construction d'une "mégabassine" pour l'irrigation agricole à Sainte-Soline ont poursuivi leur mobilisation dans les Deux-Sèvres ce dimanche, le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire dénonce un manque de "démocratie".

"Il y a quelque chose de très choquant. Si chacun va chez le voisin dont il n'aime pas le projet et détruit, on n'est plus en démocratie parce que c'est la loi du plus fort qui s'impose", estime Marc Fesneau ce dimanche en direct sur BFMTV.

Dans l'après-midi, des manifestants ont par ailleurs sectionné une canalisation en pensant qu'elle était reliée à l'une des bassines. Celle-ci alimentait en réalité l'exploitation d'un agriculteur.

"C'est une forme d'aoplogie de la violence et du 'on fait ce qu'on veut' dans des projets qui sont démocratiquement installés. (...) Une violence extrême se met en place à l'endroit d'installations légalement installées", commente Marc Fesneau.

Marc Fesneau dénonce "une ultra-minorité violente"

Certaines personnes présentes sur place pointent du doigt l'importance du dispositif policier déployé, qui aurait pour effet de catalyser la colère. De son côté, le ministre dénonce le "mot d'ordre" que se sont donnés, selon lui, les manifestants: celui d'une "destruction d'ouvrage".

"Tout le monde aura vu aujourd'hui de quel côté était la violence et quelles étaient manifestement les volontés violentes de ceux qui étaient sur le terrain", avance encore Marc Fesneau.

Et le ministre de dénoncer "une ultra-minorité, très violente et très visible, qui a décidé d'en découdre. (...) C'est plutôt des solutions que je cherche plutôt que de la violence sur le terrain, or manifestement des gens ont fait le choix de la violence."

Elisa Fernandez