Après un incendie d'origine criminelle, la production reprend sur le site d'embouteillage de Volvic

La production d'eau minérale, à l'arrêt après un incendie d'origine criminelle, a pu reprendre vendredi sur le site de Volvic dans le Puy-de-Dôme. Quelque 300 salariés étaient au chômage technique.

La production d'eau minérale, à l'arrêt après un incendie d'origine criminelle, a pu reprendre vendredi à la mi-journée sur le site de Volvic (groupe Danone) dans le Puy-de-Dôme, a indiqué la Société des eaux de Volvic.

"Grâce à la mobilisation exceptionnelle des salariés de la Société des eaux de Volvic pour remettre en état les installations, la production est en cours de démarrage", a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'entreprise vendredi à la mi-journée.

Un incendie d'origine criminelle avait touché un local technique dans la nuit de mardi à mercredi entraînant l'arrêt de toute la production. Ce local technique qui contenait des compresseurs avait été jugé "assez stratégique" par le directeur de l'usine Emmanuel Gerardin, car il alimentait les installations de l'usine.

Une enquête ouverte

Le préjudice est "difficilement chiffrable" et représente "quelques millions de bouteilles sur une journée", avait-il ajouté, condamnant un acte "grave et intolérable". Quelque 300 salariés avaient été mis au chômage technique.

Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte, menée par la section de recherches de la gendarmerie, pour tenter d'éclaircir le déroulement des faits. Une inscription avait été retrouvée sur un mur, disant: "Extractivisme de l'eau ? Nan mais à l'eau quoi", depuis effacée par l'entreprise.

Localement, l'embouteilleur fait l'objet de contestations d'associations environnementales et du propriétaire d'une pisciculture qui mène le combat devant les tribunaux. Jeudi, ils ont condamné cet acte, à l'image des élus locaux. L'usine de Volvic emploie quelque 800 personnes, auxquelles s'ajoutent 200 emplois intérimaires.

PS avec AFP