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Gaz, retraites, prime d'activité... Ce qui change au 1er novembre

Prix réglementé du gaz et pensions de retraites, voici ce qui va changer à partir du mois de novembre pour le porte-monnaie des Français.

Forte augmentation des prix du gaz, revalorisation des retraites du privé… Voici les mesures qui entrent en vigueur au 1er novembre et vont avoir un impact sur le pouvoir d'achat des Français.

> Les tarifs réglementés du gaz augmentent

Les tarifs réglementés de vente de gaz par Engie vont faire un bond de 5,79% en moyenne ce 1er novembre par rapport au mois précédent. Dans le détail, ils vont augmenter de 1,9% pour le gaz de cuisson, 3,6% pour la cuisson et l'eau chaude, et de 6% pour ceux qui se chauffent au gaz.

> Les retraites du privé revalorisées de 0,6%

À partir de ce jeudi, le montant des retraites complémentaires Agirc et Arrco sera revalorisé pour suivre l'évolution du pouvoir d'achat. Le point Agirc qui valait 0,4352 euro passe à 0,4378, et le point Arrco passe de 1,2513 à 1,2588 euro. 12,6 millions de retraités vont bénéficier de cette hausse.

> Les adultes handicapés vont toucher plus d'allocations

Les 1,1 million de bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés, l'AAH, vont toucher 41 euros de plus par mois. Leur pension passe ce 1er novembre de 819 à 860 euros mensuels. Elle augmentera encore de 40 euros au 1er novembre 2019, pour atteindre 900 euros tous ronds.

> L'aide aux travailleurs modestes augmente

La prime d'activité, cette indemnité allouée aux travailleurs dont le salaire n'excède pas 1300 euros par mois, va peser 20 euros de plus à partir de ce mois-ci. Une aide qui concerne quelques 2,66 millions de foyers en France.

> Les entreprises doivent déclarer leur politique de transfert

Les entreprises dont au moins une des entités a déclaré un chiffre d'affaires dépassant 50 millions d'euros doivent détailler leur politique de prix de transfert avant le 3 novembre. C'est-à-dire qu'elles doivent expliquer au fisc selon quelle logique elles facturent des biens corporels, des actifs incorporels et des services à leurs sociétés associées situées dans d'autres pays. Ce sont par exemple les royalties que réclame une maison-mère à ses filiales, les conditions financières de mises à disposition de personnel ou de matériel, etc.

Cette obligation destinée à lutter contre la fraude fiscale existe depuis 2014 pour les plus grosses entreprises, celles dont le chiffre d'affaires dépasse 400 millions d'euros. Ce nouveau seuil plus bas implique que des PME sont désormais concernées. La déclaration peut se faire en ligne, une amende de 150 euros est due en cas de défaut.

N.G.