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Flambée des carburants: "On peut aller plus vite" pour mettre en place des aides, promet Olivier Dussopt

Interrogé ce vendredi sur Europe 1, le ministre des Comptes publics assure que la solution qui sera proposée par le gouvernement pourra être appliquée rapidement malgré un Parlement en vacances et les élections.

Face à la hausse constante des prix des carburants, le gouvernement a promis des mesures pour les ménages et les entreprises, mesures qui devraient être présentées la semaine prochaine à travers le "plan de résilience économique".

Pour les ménages, le gouvernement ne semble pas encore avoir tranché entre un nouveau chèque inflation, le relèvement du barème kilométrique ou autre. Par contre, il sait ce qu'il ne veut pas.

Une baisse temporaire des taxes sur l'essence (TICPE, TVA), proposée par plusieurs candidats à l'élection présidentielle, n'est toujours pas à l'ordre du jour.

Ce vendredi sur Europe 1, Olivier Sussopt, le ministre des Comptes publics explique: "les réductions d'impôts ponctuelles ça n'existe pas. Avant d'en venir à de telles hypothèses, il y a d'autres modalités qui sont possibles. Nous l'avons montré avec l'indemnité inflation".

"On peut aller plus vite"

Pour autant, quelle que soit la mesure proposée (et les autres d'ailleurs pour les entreprises), sa mise en application ne sera-t-elle pas freinée par les vacances du Parlement et l'élection présidentielle? Faudra-t-il attendre l'après-présidentielle pour que ces mesures soient opérationnelles?

"On peut aller plus vite", affirme le ministre. "Nous avons une loi de finances qui a été votée pour 2022 où il y a des possibilités de redéploiements, il y a des possibilités de décrets d'avance. C'est de la gestion budgétaire. Et même si les travaux du Parlement sont suspendus, en cas d'absolue nécessité, nous pourrions le réunir pour examiner une loi de finances si c'était nécessaire. Ca n'est pas l'option que nous avons retenue car nous considérons que nous pouvons trouver d'autres solutions mais c'est une possibilité qui existe".

Et d'expliquer: "si pour une raison ou une autre, le contexte économique se dégradait très fortement, nous aurions cette possibilité. Le Parlement est en fonction, leurs travaux sont simplement suspendus".

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business