BFMTV
Culture

Mélissa Da Costa, de l'anonymat aux best-sellers: "Ça s'est emballé très vite"

La jeune femme de 31 ans, remarquée il y a quatre ans sur une plateforme d'auto-édition, se confie à BFMTV sur sa nouvelle vie d'autrice à succès.

Elle est l'une des autrices les plus lues en France et pourtant, elle était encore inconnue il n'y a pas si longtemps. Mélissa Da Costa a vendu 614.000 livres l'année dernière, ce qui lui a valu la huitième place du classement des Français les plus lus cette année-là derrière Guillaume Musso, Virginie Grimaldi ou Franck Thilliez. Et Les Douleurs fantômes (publié chez ALbin Michel), son dernier roman, publié en mars dernier, et écoulé à 60.000 exemplaires en deux mois, confirme sa popularité.

Le succès est venu grâce au web: il y a quatre ans, Mélissa Da Costa travaillait comme chargée de communication lorsqu'elle a publié en auto-édition, sur une plateforme ce qui allait devenir son premier roman, intitulé Tout le bleu du ciel. Son futur éditeur repère le manuscrit, et c'est ainsi que tout commence:

"Ça s'est emballé très vite", se souvient Mélissa Da Costa pour BFMTV. "Auteure inconnue, premier roman... pour moi j'allais vendre une centaine d'exemplaires, et c'était déjà pas mal. Et en fait, j'ai eu une très bonne presse télé, radio et papier (...) Et puis le bouche-à-oreille - c'est ce qui fonctionne le plus - a été très fort."

Retour en librairie à la rentrée

Si bien que 700.000 exemplaires de Tout le bleu du ciel ont été vendus, soit bien plus que la moyenne des prix Goncourt. Alors en 2020, Mélissa Da Costa a quitté son travail pour se consacrer pleinement à cette passion, qui l'occupe depuis l'enfance:

"J'écris depuis que j'ai 7 ans", raconte celle qui en a aujourd'hui 31. "Je ne me suis jamais posé la question, je ne me suis jamais demandé si je voulais écrire, j'ai tout simplement écrit. Parce que c'était un jeu, autant que de jouer à cache-cache. J'ai continué au collège, au lycée... et toujours."

Sa bibliographie compte déjà quatre romans dans lesquels elle traite de construction, de rédemption. Des thèmes portés par des personnages simples auxquels on s'attache. Son cinquième livre, La doublure, est attendu en octobre.

Lorène de Susbielle, avec Benjamin Pierret