Procès de l'attentat de Nice: Christian Estrosi estime que "justice est rendue"

Il était premier adjoint au maire de Nice, en charge de la sécurité, au moment des faits, le 14 juillet 2016.

Après plus de trois mois d'audience, le verdict est tombé. Les huit accusés du procès de l'attentat de Nice, qui ont comparu devant la cour d'assises spéciale de Paris, ont été condamnés à des peines comprises entre deux et dix-huit ans de prison.

Un verdict qui satisfait les parties civiles, alors que les trois principaux accusés ont été condamnés à douze ans et dix-huit ans de réclusion, soit des peines plus lourdes que ce qu'attendaient les familles des victimes.

L'actuel maire de Nice, Christian Estrosi, a réagi ce mardi soir par voie de communiqué. "Si ce procès aura contribué à la manifestation de la vérité qui est due à toutes les victimes et à leur famille, je mesure que rien ne permettra d’apaiser l’immensité de la souffrance de celles et de ceux qui ont perdu, en cette nuit d’horreur, un être cher", a-t-il écrit.

"Marqués à jamais"

"Même s’il demeure la question des intérêts civils et de la reconnaissance de partie civile pour certaines victimes, la justice est rendue et de lourdes peines ont été prononcées", a-t-il ajouté.

Christian Estrosi a été entendu le 20 octobre dernier par la cour d'assises spéciale de Paris. L'édile s'est expliqué à la barre sur le dispositif de sécurité mis en place le soir du 14 juillet 2016. Il avait alors indiqué qu'il ne connaissait pas, le soir du drame, ni le nombre d'agents mobilisés, ni l'état de la menace. Il s'était par ailleurs dit très marqué la tragédie.

"La Ville de Nice et tous les Niçois, qui resteront marqués à jamais par cette tragédie, saluent le déroulement de ce procès historique, le travail des enquêteurs, celui des magistrats de la Cour et du Parquet ainsi que la dignité des parties civiles", a-t-il réagi après l'énoncé du verdict.

Sarah Boumghar