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Course-poursuite, policier blessé... Ce que l'on sait du refus d'obtempérer à Nice

Brassard de police (Photo d'illustration)

Brassard de police (Photo d'illustration) - THOMAS COEX / AFP

Un homme a été interpellé ce mardi 19 mars après avoir refusé d'obtempérer aux injonctions des policiers venus l'arrêter. Un fonctionnaire a été blessé, et deux enquêtes ouvertes.

Un homme a été placé en garde à vue à Nice, ce mardi 19 mars, après un refus d'obtempérer qui a légèrement blessé un fonctionnaire de police. Sa garde à vue a été prolongée ce mercredi 20 mars, et deux enquêtes ont été ouvertes. BFM Nice Côte d'Azur revient sur ce que l'on sait à ce stade.

• Une course-poursuite après une tentative d'arrestation

Ce mardi 19 mars, un équipage du service local de police judiciaire s'est rendu au domicile du suspect, pour venir le chercher dans le cadre d'une "enquête judiciaire" en cours, a appris BFM Nice Côte d'Azur auprès de la police judiciaire.

L'homme, en sortant de chez lui, reconnaît les policiers et prend la fuite en voiture. Une course-poursuite s'engage alors entre le suspect et les fonctionnaires. Sur la route de Sainte-Antoine, la voiture de l'homme se retrouve bloquée.

• Un policier légèrement blessé lors du refus d'obtempérer

Les policiers descendent alors de leur véhicule, et demandent à l'homme de s'arrêter. Ce dernier feint d'arrêter sa voiture, avant d'engager une marche arrière puis une marche avant.

Il fonce sur l'un des policiers, qui saute sur le capot pour éviter la voiture. L'épaule du fonctionnaire vient taper le pare-brise. Légèrement blessé, le policier est toutefois choqué. Pour stopper la course de la voiture, son collègue a tiré à six reprises dans les pneus.

Le suspect a ensuite repris la fuite, avant d'être interpellé un peu plus loin, avenue de la Bornala.

• Deux enquêtes ouvertes

La garde à vue du suspect a été prolongée ce mercredi 20 mars. Une enquête pour "refus d'obtempérer" et "tentative d'homicide volontaire contre une personne de l'autorité publique" a été ouverte. 

Une autre enquête, confiée à l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), va également être ouverte. Une procédure classique quand un policier fait usage de son arme de service.

Claudia Olivier avec Fanny Rocher