En France, le nombre de cas de Covid-19 est en nette hausse depuis une semaine. À l'hôpital, la tension reste relativement calme, avec mois de 6900 patients Covid hospitalisés. Mais les nouvelles admissions poursuivent leur progression.
La directrice du SAMU 95 Agn-s Ricard-Hibon était ce jeudi invitée de BFMTV. Elle a estimé que "c'est le bon moment pour agir" afin de limiter le nombre de contaminations, puisque "les taux d'incidence ne sont pas encore trop élevés".
Romain Brune, un urgentiste et smuriste travaillant en Seine-Saint-Denis, a raconté à BFMTV avoir pris en charge un patient atteint d'un Covid grave jeudi, ce qui n'était pas arrivé depuis le mois de mars.
Les députés ont refusé ce jeudi l'instauration obligatoire du pass sanitaire pour se rendre dans les hôpitaux ou les Ehpad. Pour Agnès Ricard-Hibon, "la vaccination des soignants est une absolue nécessité", et nuance sur la décision des députés de ne pas rendre le pass obligatoire en expliquant avoir du "mal à croire que des familles qui vont voir leur proche à l'hôpital, prennent le risque de l'aggraver".
800 personnes ont reçu des injections de faux vaccins contre le Covid-19 en Ouganda. Les autorités ont assuré que les faux vaccins étaient mélangés avec de l'eau.
Le président du Conseil scientifique était auditionné ce jeudi au Sénat dans le cadre du projet de loi sanitaire. Interrogé par plusieurs parlementaires, le médecin a rappelé l'importance fondamentale du respect des gestes barrières pour limiter l'impact de la quatrième vague sur les hôpitaux.
Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy était auditionné au Sénat ce jeudi. Il a expliqué que "les petits gestes vont être fondamentaux pour notre population durant les semaines qui viennent". Il a appelé à ne pas abandonner les gestes barrières.
Mercredi soir, Romain Brune, urgentiste et smuriste, a vécu une intervention intense avec le premier cas grave de Covid depuis la première vague en mars 2020. Il raconte que cet homme de 40 ans, sans comorbidité, a dû être transporté à l'hôpital et pris en charge dans le service réanimation. Il lui a dit qu'il "voulait se laisser du temps" avant de se faire vacciner. Romain Brune partage sa frustration face à des symptômes qui auraient pu être évités.
Pour Jean-Paul Ortiz, médecin et président de la Confédération des syndicats de médecins, "quand on est soignant, se faire vacciner ne doit même pas être une obligation règlementaire ou législative, c'est une obligation éthique et morale". Il "déplore" l'attitude de certains soignants refusant de se faire vacciner.
Invité de BFM Story sur BFMTV ce jeudi, le médecin et président de la Confédération des syndicats de médecins Jean-Paul Ortiz a estimé qu'il "va falloir clairement poser cette question de l'obligation (vaccinale) en France".
Avec 70 voix contre et 67 voix pour, les députés ont rejeté le recours au pass sanitaire pour les patients non urgents ou les visiteurs dans les Ehpad, contre l'avis du gouvernement.
Le pass sanitaire fait l'objet de débats très animés à l'Assemblée.
Si le département du Var ne fait pas partie des territoires les plus touchés par le virus, l'augmentation très rapide du nombre de cas conduit au retour de certaines restrictions.
Le taux d'incidence a très fortement augmenté dans le département. Le variant Delta y représente plus de 93% des cas positifs.
Serge Jacob, secrétaire général de la préfecture du Var, a tenu un point-presse ce jeudi. Il s'agissait pour lui d'annoncer un renforcement des mesures sanitaires pour contrecarrer la diffusion du variant Delta.
Mercredi, le Premier ministre Jean Castex a fixé le cap lors de son intervention au Journal de TF1: le gouvernement vise 50 millions de primo-vaccinés à la fin août. Un objectif qui est aussi une gageure en termes de rythme, d'intendance et de persuasion du public.
Le taux d'incidence a presque triplé dans ce département en l'espace d'une semaine, passant de 44,4 cas pour 100.000 habitants à 124,3 cas.
Le secrétaire général de la préfecture du Var, Serge Jacob, s'est exprimé sur la situation sanitaire dans son département.
Ces personnes "sont en situation à risque au moment où repart l'épidémie", explique l'Assurance Maladie ce jeudi.
Tout est "prêt pour vacciner près de 570.000 jeunes" entre le 14 août et le 19 septembre, selon le Premier ministre Antonio Costa.
Mercredi, la députée Martine Wonner a estimé qu'en l'état, l'extension du pass sanitaire envisagée par l'exécutif obligeait à la vaccination pour certains rendez-vous médicaux à l'hôpital. Le dispositif ne prévoit pourtant pas un tel impératif pour les soins programmés mais les soumet bien en revanche au pass sanitaire.
Le préfet de Haute-Corse a annoncé que le pass sanitaire sera expérimenté dans plusieurs bars et restaurants de la région dès ce vendredi 23 juillet. Une extension à l'ensemble du département est possible. Ce vendredi aussi, le masque redevient obligatoire dans certaines rues de Calvi, Saint-Florent et L'Île-Rousse. Le nombre de cas a explosé en Haute-Corse, notamment en Balagne, avec un taux d'incidence supérieur à 1000.
Plusieurs départements ont déjà annoncé le retour du masque en extérieur face à la flambée de cas locaux.
A Nice (Alpes-Maritimes), un centre de vaccination temporaire a ouvert dans un bar-restaurant en partenariat avec la ville de Nice. L'objectif est de vacciner des professionnels du tourisme alors que les salariés des établissements accueillant du public ont jusqu'à fin août pour se faire vacciner. Dans les Alpes-Maritimes, le taux d'incidence est de 163, soit au-dessus du seuil d'alerte.
Activités collectives, sorties ou encore des visites de proches sans rendez-vous seront désormais possibles.
Le préfet de la Martinique, Stanislas Cazelles, a fait le point sur la situation épidémique en Martinique.
Avec l'entrée en vigueur de l'extension du pass sanitaire dans les lieux sportifs et culturels, le QR code est devenu indispensable. Présent sur les tests PCR et les certificats de vaccination, il permet de s'assurer de manière fiable que les personnes sont en règle.
Le Premier ministre a fixé l'objectif de 50 millions de primo-vaccinés d'ici la fin du mois d'août. Aujourd'hui, 38,5 millions de Français ont reçu au moins une injection (soit 57,2% de la population totale).
Encore 900 amendements, des oppositions qui ne lâchent rien, une majorité traversée de questionnements: l'Assemblée nationale reprend ce jeudi le projet de loi étendant le pass sanitaire, après des premiers échanges souvent électriques jusque tard mercredi.
Les contestations étaient vives à l'Assemblée nationale, ce mercredi, lors de l'ouverture des débats dans l'hémicycle sur le projet de loi qui doit étendre le pass sanitaire et impose la vaccination obligatoire aux soignants.
Le pass sanitaire étendu entre en vigueur à partir de ce mercredi. Pour aller voir un film au cinéma, il faut désormais présenter un pass sanitaire valide.
Après une édition 2020 annulée à cause de l'épidémie de Covid-19, le festival des Eurockéennes de Belfort est de retour, avec le pass sanitaire. Sur place, les festivaliers comme les organisateurs se sont dits conciliants vis-à-vis de ce système.
La Seine-et-Marne est l'un des départements français dont la couverture vaccinale est plus faible. Depuis les annonces d'Emmanuel Macron, les centres de vaccination observent un léger sursaut, mais insuffisant. L'Agence Régionale de Santé a pour objectif de gagner 20 points pendant l'été, alors la démarche est désormais d'aller directement à la rencontre des plus réfractaires et des personnes les plus isolées.
Face à l'explosion des contaminations, plusieurs départements français ont décidé de resserrer les restrictions. Par exemple, l'Hérault va de nouveau imposer le port du masque en extérieur dans de nombreuses communes.
"Les problèmes de poids et l'obésité augmentent à un rythme rapide dans la plupart des États membres de l'UE", note Eurostat.
Alors que le projet de loi sur l'extension du pass sanitaire est actuellement à l'examen à l'Assemblée nationale, une manifestation d'anti-pass est partie ce mercredi après-midi du sud de Paris afin de se rendre au palais Bourbon. La marche s'est déroulée dans le calme et touche à sa fin.
Le président de groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale estime que les Français ayant reçu une première dose de vaccin d'ici le 30 août doivent pouvoir bénéficier dès celle-ci du pass sanitaire.
Jean Castex s'est exprimé, ce mercredi, au cours du JT de TF1 pour détailler les nouvelles mesures qui entrent en vigueur en France afin de contrer la progression du variant Delta. Mais le Premier ministre a réalisé quelques approximations et énoncé quelques erreurs.
L'épidémiologiste Catherine Hill était invitée au micro de BFMTV. Elle est revenue sur l'annonce faite par Jean Castex qui concerne les personnes vaccinées. Si ces dernières sont cas contact, elles n'auront plus à se soumettre à un isolement de 10 jours. Pour Catherine Hill, "c'est bien". D'après elle, cette décision a pour but d'encourager les Français à aller se faire vacciner.
Si la quatrième vague de l'épidémie est désormais une réalité pour la France, elle frappe particulièrement le littoral du pays et en particulier les zones prisées par les touristes.
À ce jour, 56,6% de Français ont reçu une dose de vaccin, et 46,4% ont un schéma vaccinal complet. D'ici la fin de l'été, le gouvernement s'est fixé l'objectif de 50 millions de primo-vaccinés d'ici la fin de l'été. Il est aujourd'hui de 38,2 personnes.
Pour Xavier Monnet, invité au micro de BFMTV, il n'y a "pas de doute" que la quatrième vague sera importante. Pour lui, l'inconnue dans cette nouvelle vague est le nombre de personnes infectées qui serait en mesure de développer des formes graves. Selon lui, "l'hôpital, au terme de ces trois vagues, se trouve extrêmement fragilisé".
Jean Castex a affirmé que sur sur les 18 000 cas positifs au Covid-19 ce mardi, 96% d'entre eux n'étaient pas vaccinés. Ce chiffre est en réalité un raccourci avec une note de la DREES qui avait réalisé des tests sur une seule semaine, et avec un faible taux de contaminations.
Le chiffre déjà très élevé de 18.000 contaminations en une journée avait été donné mardi. Des données qui "disent la gravité de la situation", pour le ministre de la Santé.
Le maire Divers droite de Haute-Corse Ange Santini était ce mercredi invité de BFM Story sur BFMTV. Il a estimé que le retour du masque dans certaines rues "est de nature à coller au plus près à la réalité de la pandémie". Il a également considéré que la décision d'ouvrir les restaurants jusqu'à minuit, et non 23 heures, est une mesure qui "sera sans doute généralisée à l'ensemble de la Haute-Corse".
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé l'ouverture de 5 millions de rendez-vous de vaccination d'ici les 15 prochains jours. Il s'est d'ailleurs donné l'objectif d'atteindre 50 millions de vaccinés à la fin août.
Les adaptations se feront territoire par territoire. C'est en tout cas ce que laisse entendre l'interview donnée par le Premier ministre Jean Castex ce mercredi sur le plateau du 13h de TF1.
André Grimaldi, médecin à la Pitié-Salpêtrière, rappelle que la responsabilité du personnel hospitalier est de "ne pas nuire" aux patients.
François Ravier, préfet de la Haute-Corse, était en direct sur BFMTV ce mercredi après-midi.
"J'éspère bien qu'à partir de la semaine prochaine et la suivante, on fasse au moins 4 millions" de vaccinations par semaine, a lancé le Premier ministre.
