Pour Copé, Macron doit son élection à son "audace" et à la "chance"
Dans les colonnes du Parisien, Jean-François Copé analyse la séquence présidentielle et dit son sentiment sur la politique et le parcours du nouveau président de la République.
Dans les colonnes du Parisien, Jean-François Copé analyse la séquence présidentielle et dit son sentiment sur la politique et le parcours du nouveau président de la République.
L’année 2017 restera comme une année de bouleversement politique. Les partis traditionnels ont été bousculés par les dernières élections présidentielles et législatives. À l’image des Républicains, parti qui a subi un revers électoral historique et qui se retrouve aujourd’hui divisé.
A l'occasion du premier bureau politique de son parti, la présidente LR de la région Île-de-France a rappelé son opposition à la ligne politique tenue par Laurent Wauquiez.
L'ancien agent de sécurité de Brice Hortefeux aurait transporté des membres de sa famille et déclaré en septembre le double du temps de travail qu'il aurait dû effectuer. L'intéressé dément.
La présidente de la région Ile-de-France a toutefois annoncé qu'elle resterait membre des Républicains. Virulente à l'endroit de Laurent Wauquiez, elle entend peser sur la ligne politique du parti.
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce vendredi, a assuré "prendre acte de la volonté de faire mieux" de Laurent Wauquiez, qui l'avait vivement critiqué en 2013. Dominique de Villepin a également concédé "ne jamais avoir eu beaucoup de goût pour la vie partisane". "Je suis vacciné contre la tentation de croire qu'on a raison et que les autres ont tort", a-t-il ajouté.
Le nouveau président des Républicains a dévoilé mercredi après-midi une liste paritaire et rajeunie de 15 personnalités.
Nadine Morano a réagi ce mardi sur BFMTV au départ de Xavier Bertrand des Républicains. La députée européenne LR "regrette" sa décision. "Tourner le dos à ce résultat et à nos militants au lendemain même d'une victoire écrasante de Laurent Wauquiez est regrettable", a-t-elle déclaré. Nadine Morano a également affirmé que c'était "sa responsabilité" et qu'elle "n'avait jamais cru à un chemin politique individuel".
Alors que Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France a annoncé son départ des Républicains après l’élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti, Christophe Castaner, délégué de La République en marche ! a affirmé que si ce dernier voulait rejoindre son parti, "il était le bienvenu. Mais je ne crois pas que ce soit son intention et je ne me prononce pas en son nom", a-t-il poursuivi.
Le nouveau président de LR a fustigé le départ du parti de Xavier Bertrand, évoquant "des calculs personnels".
Alors que Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, a annoncé son départ des Républicains après l’élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti, ce dernier a affirmé ce mardi que ce "n’était pas acceptable de claquer la porte de sa famille politique dans ces conditions".
Le Baromètre des éditorialistes - Les éditorialistes de BFMTV reviennent sur le départ de Xavier Bertrand des Républicains, et sur les conséquences qu'une telle défection peut avoir sur le parti désormais dirigé par Laurent Wauquiez.
"Non, la revalorisation du Smic ne doit pas être systématique. À chaque fois qu'on augmente le coût du travail, on détruit de l'emploi", a affirmé le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, sur BFMTV et RMC ce mardi.
Invité ce mardi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Bruno Retailleau est revenu sur les lignes rouges à ne pas franchir pour Les Républicains. Interrogé sur l'interdiction "des flirts avec Sens commun", le président du groupe LR a exprimé son désaccord sur ce point. "On a diabolisé Sens commun (…) Il y a eu une sortie de route de son président, il a démissionné. Je ne marche pas dans ces excommunications", a-t-il affirmé.
Contrairement à la position ambiguë de Laurent Wauquiez sur l'Europe, nouveau chef de file des Républicains, Bruno Retailleau s'est dit favorable à un "engagement européen sans faille".
Invité ce mardi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Bruno Retailleau a lancé un appel à Xavier Bertrand qui quitte le parti, préférant se consacrer à sa région des Hauts-de-France. "Je regrette [sa] décision. Les fruits des défaites sont toujours amers et on traverse une période difficile: mais pour autant, est-ce qu'on doit quitter le navire? On avait besoin de lui!", a-t-il estimé, jugeant que Xavier Bertrand vise la prochaine présidentielle.
L'éditorialiste de BFMTV Christophe Barbier a estimé ce mardi que "Laurent Wauquiez le rassembleur, c'est fini avant même d'avoir commencé", après l'annonce du départ de Xavier Bertrand du parti Les Républicains. "Il y aura encore d'autres départs à droite, la recomposition n'est pas terminée", a-t-il également assuré.
L'éditorialiste de BFMTV Laurent Neumann a estimé ce mardi que "le rassemblement n'est pas une sinécure chez Les Républicains", alors que Xavier Bertrand a annoncé lundi soir qu'il quittait le parti de droite après la victoire de Laurent Wauquiez à sa présidence. "Tous les regards sont déjà tournés vers Valérie Pécresse, à qui Laurent Wauquiez a proposé la présidence du conseil national", a-t-il ajouté.
Dans la foulée de l'élection de Laurent Wauquiez à la tête du parti Les Républicains, Virginie Calmels, probable future vice-présidente du parti, était interrogée sur les différences entre les discours de son nouveau chef et celui de Marine Le Pen. "Vous avez exactement le même discours que le Front national", a lancé Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, à cette soutien de Laurent Wauquiez. "D'ailleurs vous avez vu que Marine Le Pen souhaite faire une alliance avec monsieur Wauquiez", a-t-il poursuivi. "Pour le moment, nous la refusons, nous", a rétorqué Virginie Calmels sur BFMTV.
Après l'élection de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains, Virginie Calmels a assuré dimanche soir sur BFMTV que "pour le moment", il n'y aurait pas d'alliance avec le Front national.
Selon une élue Les Républicains, le nouveau président du parti, élu dimanche dès le premier tour, "n'a pas de faille".
L'ancien candidat à la présidentielle, dont la ligne est devenue minoritaire au sein de LR, a pris acte de la "très nette victoire" de Laurent Wauquiez.
"La droite est de retour", a lancé Laurent Wauquiez quelques minutes après l'annonce de son élection dès le premier tour à la présidence des Républicains (LR) avec 74,64% des suffrages face à Florence Portelli (16,11%) et Maël de Calan (9,25%).
Le patron des Républicains a promis de "tout réinventer, tout reconstruire".
Sans surprise, Laurent Wauquiez a été élu président des Républicains ce dimanche soir avec 74,64% des suffrages exprimés, dès le 1er tour de l’élection. 99597 membres du parti ont exprimé leur suffrage, ce qui représente une participation de 42,6%.
Alors que l’élection du président des Républicains se tenait ce dimanche, Jean-François Copé a estimé que le premier devoir de sa famille politique était en réalité celui de "résilience", au lendemain "de la plus désastreuse des défaites de la droite depuis le début de la Ve République". "La défaite de mai dernier, ce n’est pas simplement les costumes de Fillon, cela vient de beaucoup plus loin", a-t-il affirmé.
Jean-François Copé a évoqué, ce dimanche sur BFMTV, les défaites électorales de la droite en 2017 avec une phrase sibylline: "Il nous reste encore l’humour".
Le grand favori des sondages s'est largement imposé à la tête du parti en récoltant 74,64% des suffrages.
À 11 heures, 52.512 militants LR avaient voté, selon la haute autorité. Les adhérents à jour de cotisation peuvent choisir entre Laurent Wauquiez, le grand favori, Florence Portelli ou Maël de Calan.
Si le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes reste le grand favori pour prendre la tête des Républicains, son image est sévèrement jugée par les sympathisants LR, de plus en plus nombreux à lui tourner le dos.
Une faible participation à l'élection du président de LR risquerait de compliquer le début du mandat du vainqueur.
Le maire de Bordeaux s'est prononcé en faveur du benjamin de l'élection ce mardi dans sa ville.
Le maire de Bordeaux et ancien candidat à la primaire de la droite Alain Juppé a annoncé ce mardi 5 décembre son soutien en vue de la présidence des Républicains à Maël de Calan. "J'aime ses idées (...) C’est un homme de droite, d’une droite humaniste qui met la dignité de la personne humaine, et le respect d’autrui au cœur de tout", a-t-il déclaré.
Pour contourner l'interdiction prononcée par la justice d'installer une crèche au sein du siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes, comme il l'avait fait l'an dernier, Laurent Wauquiez a cette fois-ci décidé de mettre en place une exposition entière consacrée à l'art des santonniers. Une référence directe à la tradition religieuse de la crèche, mais qui ne dit pas son nom.
Le parti votera les 10 et 17 décembre pour se choisir son futur leader.
Dans la course à la présidence du parti Les Républicains, il veut incarner à droite une ligne "libérale, européenne et sociale".
L'ancienne porte-parole de la campagne de François Fillon critique un manque d'égalité entre les candidats à la présidence du parti Les Républicains, mais assure être "fière" de son parcours.