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Les Républicains: Maël de Calan fustige "une droite complètement folle"

Maël de Calan fait office d'outsider dans la course à la présidence de LR.

Maël de Calan fait office d'outsider dans la course à la présidence de LR. - Fred Tanneau - AFP

Dans la course à la présidence du parti Les Républicains, il veut incarner à droite une ligne "libérale, européenne et sociale".

Dans la course à la présidence des Républicains, il fait office d'outsider face à Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes grand favori de ce scrutin, et Florence Portelli, la maire de Taverny, dans le Val-d'Oise. Le juppéiste Maël de Calan, qui veut incarner une ligne "libérale, européenne et sociale" estime qu'il pourra se faire entendre s'il atteint les 10% et que sa voix sera "incontournable" s'il avoisine les 20%.

"La droite doit rester cohérente"

Conscient de sa probabilité d'échouer, il explique ce lundi dans un entretien au Parisien se battre pour ses idées, et tacle une partie de sa famille politique.

"Il y a aujourd'hui une droite complètement folle qui s'oppose à la baisse des APL ou des dotations aux collectivités locales. Alors qu'elle défendait ces mêmes idées il y a à peine quelques mois. La droite doit rester cohérente: si elle change d'avis par démagogie, elle n'ira pas loin et se privera de toute chance de revenir au pouvoir.

Balkany et Morano notamment visés

Pour lui, cette "politique d'hier" est notamment incarnée par Patrick Balkany ou Nadine Morano... mais pas seulement. "Je vise aussi les 'bons clients' des médias, pour qui la politique consiste à faire le buzz autour d'une bonne formule", précise-t-il.

Une critique qu'il avait déjà émise fin novembre lors d'un meeting à Nogent-sur-Marne, en région parisienne, où une cinquantaine de personne étaient venues l'écouter. L'élu du Finistère avait alors reproché à sa famille politique "une forme de démagogie qui consiste à dire aux adhérents ce qu'ils souhaitent entendre", notamment qu'"on nous a volé l'élection", qu'il faut "donner un grand coup de barre à droite" et que "nous ne sommes responsables de rien", à propose des défaites électorales du printemps.

Charlie Vandekerkhove