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Ce qu’a dit Gibelin à la Commission des lois sur la suspension de Benalla

Ce qu’a dit Gibelin à la Commission des lois sur la suspension de Benalla

Alain Gibelin a affirmé ce lundi qu’Alexandre Benalla n’avait “aucune autorisation” pour participer à la manifestation du 1er mai. Le directeur de l'ordre public de la préfecture de police de Paris a également reconnu que Benalla était en fonction entre le 2 et le 18 mai, période pendant laquelle l'adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron était censé être suspendu. Il est revenu sur ses propos ce mardi matin dans une lettre adressée à Yaël Braun-Pivet, présidente de la Commission des lois. Il y assure s'être trompé dans sa réponse à Marine Le Pen, à cause d’une confusion dans les dates. Alain Gibelin aussi souhaiter être auditionné à nouveau, une demande à laquelle Yaël Braun-Pivet a dit "réfléchir".

"Alexandre Benalla a été démis de ses fonctions du 4 au 22 mai", affirme Patrick Strzoda

"Alexandre Benalla a été démis de ses fonctions du 4 au 22 mai", affirme Patrick Strzoda

Patrick Strzoda, directeur de cabinet du Président de la République s’exprime devant la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale ce mardi. Il est le premier membre de l’Élysée à s’exprimer sur l’affaire Benalla. Alexandre Benalla était un adjoint au chef de cabinet du palais présidentiel filmé le 1er-Mai dernier en train de frapper des manifestants alors qu’il portait un casque de police. La commission menée par la députée Yäel Braun-Pivet se donne pour mission de "faire la lumière sur les événements survenus à l’occasion de la manifestation parisienne du 1er mai 2018".

Après visionnage de la vidéo, Patrick Strzoda affirme avoir "immédiatement convoqué" Alexandre Benalla et l'avoir sanctionné

Après visionnage de la vidéo, Patrick Strzoda affirme avoir "immédiatement convoqué" Alexandre Benalla et l'avoir sanctionné

Patrick Strzoda, directeur de cabinet du Président de la République s’exprime devant la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale ce mardi. Il est le premier membre de l’Élysée à s’exprimer sur l’affaire Benalla. Alexandre Benalla était un adjoint au chef de cabinet du palais présidentiel filmé le 1er-Mai dernier en train de frapper des manifestants alors qu’il portait un casque de police. La commission menée par la députée Yäel Braun-Pivet se donne pour mission de "faire la lumière sur les événements survenus à l’occasion de la manifestation parisienne du 1er mai 2018".

La président de la commission des lois fait lecture d'une lettre d'Alain Gibelin dans laquelle il revient sur ses propos

La président de la commission des lois fait lecture d'une lettre d'Alain Gibelin dans laquelle il revient sur ses propos

La députée Yäel Braun-Pivet fait lecture d'une lettre d'Alain Gibelin reçue ce mardi. Alain Gibelin, directeur de l'ordre public à la préfecture de police de Paris, rétropédale sur ses propos tenus lundi devant la commission d'enquête de l'Assemblée, lorsqu'il affirmait qu'Alexandre Benalla avait participé à des réunions avec les services de police pendant la période où l'Élysée affirme que le conseiller d'Emmanuel Macron était suspendu.

Rétropédalage d'Alain Gibelin: "Il est possible qu'il se soit trompé (...) mais l'Elysée ment depuis le début", estime Olivier Faure (PS)

Rétropédalage d'Alain Gibelin: "Il est possible qu'il se soit trompé (...) mais l'Elysée ment depuis le début", estime Olivier Faure (PS)

Dans une lettre adressée mardi matin à Mme Braun-Pivet, le directeur de l'ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin, assure s'être trompé dans sa réponse à Marine Le Pen qui l'interrogeait sur la présence de l'ancien adjoint au chef de cabinet d'Emmanuel Macron à des réunions sécuritaires entre le 2 mai et le 18 mai. Olivier Faure, député Nouvelle gauche et Premier secrétaire du PS réagit sur BFMTV.

Rétropédalage d'Alain Gibelin: Marine Le Pen estime "qu'il existe des pressions qui sont effectuées sur la haute administration"

Rétropédalage d'Alain Gibelin: Marine Le Pen estime "qu'il existe des pressions qui sont effectuées sur la haute administration"

Alain Gibelin, directeur de l'ordre public à la préfecture de police de Paris, rétropédale sur ses propos tenus lundi devant la commission d'enquête de l'Assemblée, lorsqu'il affirmait qu'Alexandre Benalla avait participé à des réunions avec les services de police pendant la période où l'Élysée affirme que le conseiller d'Emmanuel Macron était suspendu. Marine Le Pen, qui avait posé la question à Alain Gibelin en commission, estime que ce qui se passe "est très grave car cela veut dire qu'il existe des pressions qui sont effectuées sur la haute administration, et qui visent une fois de plus à sauver le soldat Benalla au-delà du raisonnable."

"Le cadre des observateurs n'existe pas. Par copinage malsain, on peut aller sur un dispositif de police", explique le journaliste de Libération Jonathan Bouchet-Petersen

"Le cadre des observateurs n'existe pas. Par copinage malsain, on peut aller sur un dispositif de police", explique le journaliste de Libération Jonathan Bouchet-Petersen

Le journaliste politique de Libération Jonathan Bouchet-Petersen a détaillé ce mardi ce qui est attendu des auditions du jour, et notamment de celle du chef de cabinet de l'Elysée Patrick Strzoda. Il a d'abord expliqué que "le cadre des observateurs n'existe"; "Par copinage malsain, on peut aller sur un dispositif de police", a-t-il poursuivi, ajoutant que Patrick Strzoda devra s'expliquer ce mardi.

EDITO - Affaire Benalla: "Gérard Collomb a peut-être joué le rôle d'amortisseur politique"

EDITO - Affaire Benalla: "Gérard Collomb a peut-être joué le rôle d'amortisseur politique"

L'éditorialiste de BFMTV Christophe Barbier a estimé ce mardi que "Gérard Collomb a peut-être joué le rôle d'amortisseur politique" devant la commission des lois de l'Assemblée nationale lundi. Mais les révélations faites lundi soir lors de l'audition du responsable de l'ordre public "remettent une pièce dans la machine", considère-t-il. "On attend un grand coup de balai à l'Elysée, et c'est Alexis Kohler qui doit en donner les prémices dès jeudi au Sénat", a déclaré Christophe Barbier, alors que les responsables de l'Elysée seront bientôt auditionnés.

L'audition du directeur de l'ordre public contredit les déclarations de l'Elysée

L'audition du directeur de l'ordre public contredit les déclarations de l'Elysée

Alexandre Benalla n'avait "aucune autorisation" pour participer à la manifestation, selon les déclarations lundi soir du directeur de l'ordre public de la préfecture de police de Paris Alain Gibelin. Ce haut-gradé, chargé notamment de la gestion des opérations de maintien de l'ordre lors des grandes manifestations, contredit donc la version de l'Elysée. Alain Gibelin a également révélé que la mise à pied d'Alexandre Benalla n'a jamais été appliquée.