Les jihadistes de retour de Syrie encourent minimum 7 ans de prison, selon Belloubet
La ministre de la justice a certifié que l'intégralité des Revenants de Syrie et d'Irak seraient pris en charge par la justice à leurs arrivées sur le sol français.
La ministre de la justice a certifié que l'intégralité des Revenants de Syrie et d'Irak seraient pris en charge par la justice à leurs arrivées sur le sol français.
Le retour des jihadistes français, détenus aux mains des Kurdes syriens, est désormais fortement envisagé par Paris, qui craint une dispersion de ces combattants après le retrait annoncé des troupes américaines. Parmi ces hommes et ces femmes, des figures de la mouvance jihadiste française comme Emilie König, Thomas Barnouin ou Adrien Guihal.
Les quartiers étanches sont censés accueillir les détenus condamnés pour terrorisme ou pour des faits de droit commun mais qui présentent des signes de radicalisation. 1.500 places doivent être mises en place dans les prisons françaises.
Afin d'éviter la dispersion des Français soupçonnés de jihadisme, et détenus en Syrie, les autorités françaises envisagent un retour de 130 hommes, femmes et mineurs dans les prochaines semaines. Une opération massive qui répond à une situation politique instable en Syrie mais qui pose plusieurs contraintes d'organisation.
Plus de 130 Français détenus en Syrie, et soupçonnés de jihadisme, vont regagner la France dans les prochaines semaines, où ils seront pris en charge par les services de police et de justice. Jusqu'alors, le gouvernement français laissait les autorités irakiennes et syriennes juger ces ressortissants.
La famille du jihadiste Foued Mohamed-Aggad et quatre autre personnes étaient interrogées depuis mardi, dans le cadre des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis en 2015.
Mehdi Nemmouche a nié ce mardi être l'auteur de la tuerie du musée juif de Bruxelles. Sa défense parle d'une fausse attaque terroriste menée par les services de renseignements israéliens pour éliminer deux de leurs anciens agents.
Mehdi Nemmouche avait montré des signes de radicalisation dès 2010. En prison, il avait prévenu qu'il rejoindrait le djihad et mourrait en martyr dans un attentat. Il est actuellement jugé pour avoir abattu quatre personnes lors la tuerie du Musée juif de Bruxelles, en mai 2014.
L'individu est soupçonné d'avoir fourni des armes aux terroristes de l'attentat qui a fait 130 morts le 13 novembre 2015 à Paris.
D'après l'agence de presse étatique Anadolu, les deux femmes seraient recherchées par Interpol. Elles pourraient être prochainement extradées vers la France.