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Passage à tabac d'Hédi à Marseille: à l'exception de deux agents, "aucun policier ne souhaite collaborer à l'enquête" selon l'IGPN

Passage à tabac d'Hédi à Marseille: à l'exception de deux agents, "aucun policier ne souhaite collaborer à l'enquête" selon l'IGPN

Selon les informations de BFMTV, deux des quatre fonctionnaires ont fini, lors de leur garde à vue, par reconnaître des violences et ont permis d'en savoir un peu plus sur les faits qui se sont déroulés cette nuit-là. Mais à l'exception de cette version apportée par les deux agents, "aucun policier ne souhaite collaborer à l'enquête, allant même jusqu'à avoir du mal à s'identifier sur les vidéos", écrivent les enquêteurs de l'IGPN.

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Les policiers utilisent plusieurs leviers pour manifester leur mécontentement depuis qu'un de leur collègue de la Bac de Marseille a été placé en détention provisoire après avoir été accusé d'avoir roué de coups un homme de 22 ans dans la nuit du 1er au 2 juillet. Privés du droit de grève, les policiers recourent à des arrêts maladie ou au code 562 qui leur permet de se contenter d'un service minimum.

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Partout en France, des policiers se mettent en arrêt maladie ou font usage du code "562" qui leur permet d'assurer un service minimum. Ce mouvement de colère a démarré à Marseille il y a une semaine avec l'incarcération d'un policier de la BAC, soupçonné d'avoir roué de coups un homme de 22 ans, avec trois autres collègues, dans la nuit du 1er au 2 juillet.