Syrie: le cessez-le-feu respecté vendredi
Le cessez-le-feu annoncé jeudi en Syrie est entré en vigueur vendredi à minuit, et est respecté par le régime et l'opposition armée.
Le cessez-le-feu annoncé jeudi en Syrie est entré en vigueur vendredi à minuit, et est respecté par le régime et l'opposition armée.
L'agence progouvernementale turque Anadolu a annoncé ce mercredi qu'un accord de cessez-le-feu en Syrie a été trouvé entre la Turquie et la Russie. Il devrait s'appliquer à tout le pays, dès ce mercredi soir.
Après la reprise d'Alep par le régime syrien, les insurgés sont "assommés" mais les forces gouvernementales entendent continuer leur offensive. A Idleb d'abord, une ville voisine d'Alep qui sert désormais de refuge aux rebelles, mais aussi en tentant de convaincre ces derniers de les rejoindre.
Des frappes aériennes menées, jeudi, par la Turquie sur un fief de Daesh, dans le nord de la Syrie, ont tué au moins 88 civils, selon un nouveau bilan établi ce vendredi par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le régime de Bachar al-Assad a suspendu ce vendredi l'évacuation de civils et rebelles de la ville syrienne ravagée d'Alep car les conditions de l'accord n'auraient pas été respectées.
La presse française fustige, ce jeudi, l'inaction de l'Occident face au drame qui se joue depuis des mois à Alep.
"Nous ne sommes pas des figures de propagande", a déclaré Fatemah, la mère de la fillette qui tweete son quotidien sous les bombes à Alep. Elle craint d'être devenue une cible pour le régime syrien.
Alors que la deuxième ville de Syrie est sur le point de tomber totalement aux mains du régime, les Nations unies s'alarment d'informations y faisant état d'atrocités récentes contre des civils dans les quartiers Est.
Daesh a récupéré le contrôle de Palmyre, après s'en être retiré samedi sous la pression de bombardements russes.
Son dernier message et la suppression de son compte dimanche avaient inquiété ses milliers de followers. Bana, la petite fille de 7 ans qui tweete son quotidien sous les bombes à Alep a redonné de ses nouvelles lundi. Mais elles ne sont pas rassurantes.
Anas al-Basha, directeur d'un centre venant en aide aux enfants d'Alep, est mort ce mardi dans un bombardement de la ville syrienne.