Brésil: un jeune manifestant tombe d'un viaduc et meurt
Un homme de 21 ans est mort jeudi à l'aube de ses blessures après une manifestation. Au total, cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes, qui ne touchent pas à leur fin.
Un homme de 21 ans est mort jeudi à l'aube de ses blessures après une manifestation. Au total, cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes, qui ne touchent pas à leur fin.
Les autorités de Belo Horizonte s'attendent à ce que 60.000 personnes descendent dans la rue mais des responsables de la police ont déclaré à la télévision qu'elles pourraient être 100.000.
Le mouvement de protestation brésilien pour des meilleurs services publics et contre la corruption a perdu en intensité dimanche mais promet de revenir en force.
Le discours de Dilma Rousseff vendredi n'a pas apaisé les Brésiliens. Ils étaient encore des dizaines de milliers à manifester dans le pays samedi. Leurs cris de colère ont été entendus jusqu'à Hollywood.
La présidente du Brésil s'est adressée vendredi à la nation dans une allocution radiotélévisée au lendemain de manifestations historiques.
Deux "religions" pourraient avoir à pâtir des manifestations de masse qui secouent le Brésil: le foot et le catholicisme. Les autorités sportives et politiques, après avoir cru à un feu de paille, essaient toujours d'éteindre l'incendie.
Une femme de 54 ans a trouvé la mort, victime d'une crise cardiaque, après l'explosion d'une bombe lacrymogène.
Alors que les maires de plusieurs grandes villes ont consenti à annuler l’augmentation du prix des billets de transports, à l’origine du mouvement social qui embrase le Brésil depuis deux semaines, Rio s’est de nouveau enflammé jeudi soir. BFMTV.com était sur place.
Une marée humaine d'au moins un million de manifestants a envahi les rues du pays, à l'appel des réseaux sociaux. L'un d'eux est mort. La présidente Dilma Rousseff a annulé un voyage officiel.
En marge du match de football Brésil-Mexique, des heurts violents ont opposé mercredi manifestants et policiers à Fortaleza. A Sao Paulo et Rio de Janeiro, le gouvernement a cédé sous la pression.
Lassés des services publics qu'ils jugent "désastreux", les Brésiliens se révoltent depuis plusieurs jours pour réclamer la baisse de certains prix, alors que de grandes dépenses sont prévues pour le Mondial de football.
La mobilisation ne faiblit pas au Brésil. Dans la nuit de lundi à mardi, le pays a connu ses plus grandes manifestations depuis 1992. De nouveaux rassemblements sont prévus dans les prochains jours. Qui sont les manifestants, et que réclament-ils?
Des dizaines de milliers de Brésiliens ont manifesté, lundi, pour protester contre la hausse des prix des transports publics et le coût du Mondial 2014, en pleine Coupe des Confédérations de football.