BFMTV
Animaux

Après les incendies en Gironde, les animaux évacués sont peu à peu de retour au zoo d'Arcachon

Un lion de retour au zoo du bassin d'Arcachon, ce mercredi 3 août

Un lion de retour au zoo du bassin d'Arcachon, ce mercredi 3 août - PHILIPPE LOPEZ / AFP

Le retour des animaux au zoo du bassin d'Arcachon se faisant progressivement sur quinze jours, sont encore attendus la semaine prochaine le tigre de Sumatra, les hyènes ou encore les manchots.

Lions blancs, singes saki et autres occupants du zoo du bassin d'Arcachon regagnent peu à peu leurs pénates, deux semaines après leur évacuation en urgence lors des incendies qui ont ravagé en juillet près de 21.000 hectares de forêts en Gironde

"Tout s'est déroulé très tranquillement", résume Elodie Trunet, la vétérinaire du parc zoologique girondin. "Le retour a été beaucoup plus calme et serein que l'aller où tout s'était fait dans l'urgence".

Sur les 370 animaux qui avaient dû être évacués et répartis dans une quinzaine de zoos dans toute la France lors des incendies de la forêt de La Teste-de-Buch en juillet, tout près de la très touristique dune du Pilat, près de 300 avaient déjà regagné leurs pénates ce mercredi.

Du "jamais vu" en Europe

Parmi eux, les lions blancs Issa, Kivu et Namiri retrouvaient enfin leur pinède privative, les singes saki à face blanche, leurs cabanes, cordages et branchages. Tous étaient arrivés en fourgon, placés le matin dans des caisses de transport.

Le retour se faisant progressivement sur quinze jours, sont encore attendus la semaine prochaine le tigre de Sumatra, les hyènes ou encore les manchots. Un laps de temps un peu "speed", concède Élodie Trunet, mais ce n'est rien comparé à l'urgence du 18 juillet où il avait fallu exfiltrer 370 animaux (sur les 850 qu'accueille le zoo) en "à peine 12 heures".

Du "jamais vu" en Europe, précise-t-elle. Elle raconte qu'une centaine de personnes de parcs zoologiques français étaient alors venues leur prêter main forte.

Les autres bêtes, pour la plupart des "grands herbivores", étaient restées sur place car trop difficiles à transporter. Elles avaient alors été regroupées dans des bâtiments calfeutrés de linge humide, pour les protéger de la fumée de l'incendie qui s'était approché à "50 mètres" de l'enceinte du parc, relate la vétérinaire de 38 ans.

Si à l'aller quelques animaux étaient morts durant leur transport à cause des grosses chaleurs, au retour, tous sont rentrés sains et saufs, "fatigués mais contents".

A.G avec AFP