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Fillettes agressées dans le Bas-Rhin: ce que l'on sait sur le profil du suspect

Des gendarmes devant l'école de Souffelweyersheim, dans le Bas-Rhin, le 18 avril 2024

Des gendarmes devant l'école de Souffelweyersheim, dans le Bas-Rhin, le 18 avril 2024 - BFM Alsace

L'individu, décrit comme étant dans un état suicidaire, est soupçonné d'avoir légèrement blessé deux jeunes filles non loin d'une école ce jeudi 18 avril. Il a été arrêté peu après les faits.

Elles sont à présent sorties de l'hôpital et ne présentent que des "blessures physiques légères". Deux fillettes ont été agressées au couteau à Souffelweyersheim (Bas-Rhin), peu avant 14 heures ce jeudi 18 avril.

La première, 11 ans, a été touchée au cou à l'entrée de l'école Dannenberger. La seconde, 7 ans, a été frappée à la nuque dans un square alors que le suspect était en train de courir.

Ce dernier a été interpellé cinq à dix minutes après les faits, non sans s'être rebellé contre les forces de l'ordre. À ce moment-là, il n'était plus en possession de l'arme utilisée lors de l'agression.

Une autre collégienne, scolarisée au collège des Sept-Arpents, a été victime d'un malaise cardiaque en marge de l'attaque. Cette dernière est morte en fin d'après-midi, a appris BFMTV de sources concordantes ce vendredi 19 avril.

Le suspect avait disparu la veille des faits

Dans un communiqué de presse, Yolande Renzi, procureure de la République, a délivré différentes informations sur le profil du suspect. L'intéressé est né en 1994 et n'a pas d'"antécédents judiciaires au casier". En revanche, il présente "des fragilités psychiatriques d'après les premiers éléments recueillis".

Interrogée par BFMTV, une source proche de l'enquête -ouverte des chefs de "tentatives d'homicides volontaires sur mineures de 15 ans (et "rébellion")- affirme que l'homme est en rupture de traitement depuis novembre 2023.

L'individu en question avait commis une tentative de suicide en 2022, précise cette source. Il avait disparu mercredi 17 avril au soir et était alors dans un état suicidaire.

Le Pnat en "évaluation"

"Aucun élément de radicalisation n'est connu le concernant et aucun élément ne permet de rattacher ces agressions à un acte terroriste", poursuit la procureure de la République.

À ce stade, "les motivations du principal suspect demeurent inconnues (...), celui-ci mettant en avant son état de santé mentale", précise-t-elle.

Comme souvent dans ce genre d'affaires, le Parquet national antiterroriste (Pnat) est en "évaluation" sur ces faits. Il n’existe pour l'heure pas d’éléments particuliers impliquant une saisine.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions