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Agression à Souffelweyersheim: une adolescente victime d'un malaise cardiaque lors du confinement de son collège

Des policiers devant l'école de  Souffelweyersheim, dans le Bas-Rhin, où deux fillettes ont été blessées au couteau, le 18 avril 2024

Des policiers devant l'école de Souffelweyersheim, dans le Bas-Rhin, où deux fillettes ont été blessées au couteau, le 18 avril 2024 - FREDERICK FLORIN © 2019 AFP

Une adolescente en classe de quatrième a fait un malaise cardiaque dans un collège qui avait été confiné à la suite de l'agression au couteau survenue à Souffelweyersheim (Bas-Rhin). Elle a été conduite à l'hôpital dans un état grave.

Alors que des établissements scolaires avaient été temporairement confinés à la suite de l'agression au couteau perpétrée ce jeudi 18 avril à Souffelweyersheim (Bas-Rhin), une adolescente a été victime d'un malaise cardiaque dans un collège situé à proximité des lieux de l'agression, a dévoilé la préfecture du Bas-Rhin dans un communiqué.

L'adolescente, scolarisée au collège des Sept Arpents, a été transportée dans un état grave vers les urgences de l'hôpital de Hautepierre. "Les équipes du collège lui ont prodigué les gestes de premiers secours et ont appelé le SAMU", précise la préfecture.

Ce jeudi 18 avril peu après 14 heures, deux fillettes âgées de 6 ans et de 11 ans ont été blessées lors d'une agression au couteau survenue à Souffelweyersheim (Bas-Rhin), à proximité d'un groupe scolaire situé dans la rue de l'école. Les deux fillettes ont été prises en charge en "urgence relative", a indiqué la préfecture du Bas-Rhin dans un communiqué.

Le suspect inconnu des services de gendarmerie

Un suspect, âgé de 30 ans et souffrant de problèmes psychiatriques, a été interpellé par des militaires de la gendarmerie nationale. L'homme avait déjà effectué trois séjours dans des structures adaptées, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête, et est en rupture de traitement depuis novembre 2023. Il avait tenté de se suicider en 2022, d'après cette même source. L'homme avait disparu mercredi soir dans un état suicidaire.

Par ailleurs, le suspect n’est "pas connu des services" et ses motivations "ne semblent pas en lien avec une radicalisation" a indiqué la gendarmerie auprès de l’AFP. Le parquet national antiterroriste est, comme souvent dans ce genre d'affaires, en "évaluation" sur ces faits.

Alexis Lalemant Journaliste