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Fillettes agressées à Souffelweyersheim: le suspect déféré, son placement en détention provisoire requis

Des gendarmes contrôlent l'accès à l'école de Souffelweyersheim, dans le Bas-Rhin, où deux fillettes ont été blessées au couteau, le 18 avril 2024

Des gendarmes contrôlent l'accès à l'école de Souffelweyersheim, dans le Bas-Rhin, où deux fillettes ont été blessées au couteau, le 18 avril 2024 - FREDERICK FLORIN © 2019 AFP

L'homme est soupçonné d'avoir blessé deux jeunes filles avec un couteau jeudi 18 avril. Il a été arrêté et placé en garde à vue peu après les faits.

L'homme soupçonné d'avoir agressé deux fillettes avec un couteau à Souffelweyersheim (Bas-Rhin) jeudi 18 avril a été déféré au lendemain des faits, indique Yolande Renzi, la procureure de la République.

"Son placement en détention provisoire a été requis", précise-t-elle dans un communiqué.

Âgé de 30 ans, le suspect avait été arrêté peu après l'agression, survenue en début d'après-midi. Il s'était débattu au moment de son interpellation.

L'homme n'était cependant pas en possession du couteau à ce moment-là, mais l'arme a depuis été retrouvée, selon la procureure de la République.

"Une information judiciaire a été ouverte à son encontre auprès d'un magistrat instructeur de Strasbourg des chefs de tentatives d'homicides volontaires sur mineures de 15 ans et violences volontaires sur un militaire de la gendarmerie (sans ITT)", ajoute Yolande Renzi.

Des "fragilités psychiatriques"

Avant même que les faits ne se produisent, l'assaillant présumé était déjà recherché par la gendarmerie. Les militaires avaient été avertis la veille que l'intéressé, installé à Molsheim, avait disparu.

Interrogée par BFMTV, une source proche de l'enquête affirme que l'homme était dans un état suicidaire. Il avait par ailleurs commis une tentative de suicide en 2022 et avait effectué trois séjours dans des établissements adaptés. Toujours d'après Yolande Renzi, l'homme présente des "fragilités psychiatriques".

Cette dernière relève en outre qu'"aucun élément de radicalisation n'est connu le concernant et aucun élément ne permet de rattacher ces agressions à un acte terroriste".

Légèrement touchées, les deux fillettes ont pu quitter l'hôpital dans la soirée du jeudi 18 avril. En revanche, une collégienne a succombé à un malaise cardiaque en marge de l'agression, alors que son établissement venait d'être confiné.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions