BFMTV
Police-Justice

Ille-et-Vilaine: un homme tué lors d'une agression à coups de batte de baseball près de Rennes

(photo d'illustration)

(photo d'illustration) - Denis Charlet

Une enquête pour homicide volontaire et violences avec arme a été ouverte et confiée à la brigade de recherche de Montfort-sur-Meu. Deux suspects ont été interpellés.

Un homme de 30 ans a été tué et un autre blessé dans la nuit de samedi à dimanche 25 février, près de Rennes, lors d'une agression à coups de batte de baseball, ont indiqué lundi le parquet et le maire de la commune.

Deux suspects ont été interpellés dimanche et placés en garde à vue, a indiqué le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc. Selon le quotidien régional Ouest-France, qui a révélé l'information, les deux agresseurs présumés ont été interpellés par le GIGN.

Une enquête ouverte

L'agression s'est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche dans la commune de Saint-Thurial à 25 km au sud de Rennes, a indiqué son maire David Moizan.

"Les raisons et les circonstances de l'altercation, notamment ce qui s'est passé avant les faits, ne sont pour le moment pas établies", souligne le procureur.

Née en 1986, la personne blessée, qui a été hospitalisée, "évoque l'usage d'une batte de baseball", a-t-il dit. Ses jours ne sont pas en danger.

Une enquête pour homicide volontaire et violences avec arme a été ouverte et confiée à la brigade de recherche de Montfort-sur-Meu, a ajouté le magistrat.

Le maire dénonce "un acte injustifiable"

Les deux victimes "étaient amies", elles ont été frappées par une batte de baseball et l'une d'elles "a eu un arrêt cardiaque", a déclaré David Moizan.

Résidant dans la commune voisine de Monterfil, la personne décédée "avait 30 ans (...) c'était une personne très investie dans la vie communale, un jeune père qui allait devenir à nouveau papa dans quelques semaines."

"Les agresseurs sont deux frères, ils avaient déjà eu des altercations avec d'autres personnes mais c'était resté au niveau verbal", a-t-il dit, ajoutant qu'ils vivaient à Saint-Thurial.

David Moizan dit "ne pas croire à une rencontre fortuite" entre les victimes et leurs agresseurs. La commune est "accablée (...) par cet acte injustifiable", a-t-il ajouté.

E.R. avec AFP