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Guerre en Ukraine: ce qu'il faut attendre de la visite de Volodymyr Zelensky à Paris ce vendredi

Après une visite en Allemagne, le président ukrainien va rencontrer son homologue français à Paris. L'occasion pour la France de rappeler son soutien à Kiev dans sa lutte contre l'invasion russe.

C'est sa troisième visite depuis le début de la guerre. Volodymyr Zelensky sera à Paris ce vendredi 16 février, où il s'entretiendra avec Emmanuel Macron. L'ordre du jour sera principalement centré sur la signature d'un accord bilatéral de sécurité entre la France et l'Ukraine.

Pour la France, "l'objectif de montrer que notre détermination est d'apporter notre soutien pour faire échec à cette guerre d'agression et que le soutien ne faiblira pas", détaille l'Élysée.

Il s'agit également d'être "à l'écoute des besoins de l'Ukraine", de "continuer de renforcer les relations bilatérales" entre les deux pays et d'accompagner Kiev "dans sa trajectoire européenne".

Nouvelles livraisons

Ces engagements de sécurité portent notamment sur l'envoi d'équipements militaires, la formation de soldats ukrainiens ou encore le renforcement de l'industrie de défense ukrainienne. Un accord similaire a déjà été instauré entre Kiev et Londres le 12 janvier dernier.

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L'Élysée annonce ainsi ce jeudi que de nouvelles livraisons de missiles de longue portée Scalp et de bombes, munitions très efficaces sur le terrain, sont à venir.

La visite de Volodymyr Zelensky est également une occasion pour la France d'annoncer une "amélioration de la cadence de production des obus et canons Caesar". Il s'agit là ainsi de "mettre les industriels français en relation avec les Ukrainiens".

Montrer le soutien durable à l'Ukraine

L'entretien entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky s'inscrit dans un moment de flottement pour l'Ukraine. Près de deux ans après l'invasion du pays par la Russie, la question du soutien - notamment économique - continue de se poser. Les 27 pays européens se sont accordés sur une aide de 50 milliards d'euros le 1er février dernier.

"On n'est pas dans la guerre des chiffres", assure l'Élysée.

"La cohésion face à la Russie est un atout majeur car elle cherche à la fissurer: ne l'alimentons pas", ajoute le palais présidentiel, qui rappelle que le soutien à l'Ukraine prend "différentes formes" dont le signal de solidarité à l'Ukraine et celui de notre détermination à l'endroit de la Russie.

"La Russie mise sur le temps long et la lassitude. Nous sommes déterminés à combattre ce calcul et cette stratégie", indique l'Élysée.

Anthony Lebbos avec Salomé Robles