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Famille, parents d'élèves: les Français détestent-ils vraiment les groupes WhatsApp?

Les groupes WhatsApp font désormais partie de nos vies. L’Ifop révèle qu'un utilisateur français est présent en moyenne dans 4,6 groupes. Avec son lot d’avantages mais aussi d’inconvénients.

Les services de messagerie instantanée ont pris du grade depuis le confinement, avec une utilisation pour toutes les situations, personnelles ou professionnelles. WhatsApp fait aujourd’hui partie des applications les plus visitées en France, avec plus de 38 millions d’utilisateurs par mois et même 20 millions chaque jour, d’après une étude de Médiamétrie.

Ces chiffres rejoignent ainsi ceux de l’étude IFOP avec Lemon dévoilée il y a quelques jours qui affirment que 57% des Français ont été actifs sur WhatsApp au cours des trois derniers mois. 72% de la population a déjà utilisé le service de messagerie au cours de leur vie. L’étude, intitulée "Les Français en ont-ils ras le bol des groupes WhatsApp?" montre surtout l’évolution de la vision des multiples groupes, familiaux, amicaux ou professionnels créés au cours de ces dernières années.

Groupes préférés et détestés

Si 96% des utilisateurs de WhatsApp se disent heureux d’être dans un groupe familial, en revanche, les groupes dits "scolaires" (parents d’élèves, camarades de classe) sont beaucoup moins appréciés: 20% des utilisateurs aimeraient quitter ces conversations.

Ainsi, les Français sont globalement satisfaits de leur présence dans des groupes WhatsApp. Une présence qui est même assez marquée avec en moyenne 4,6 groupes recensés par utilisateur. Un tiers des personnes interrogées avouent même appartenir à cinq groupes ou plus.

Notifications en silencieux

Des usages appréciés donc, mais qui peuvent parfois mener à des expériences moins agréables (disputes, trop de messages vocaux, personnes indésirables dans le groupe, etc.) et ainsi conduire à des comportements devenus fréquents. La moitié des utilisateurs de WhatsApp (51%) se sont ainsi déjà sentis obligés de répondre aux messages de groupe, synonyme d'une forme de pression sociale.

Des messages qui peuvent en effet devenir trop envahissants: 63% des utilisateurs ont déjà mis en silencieux les notifications de leurs conversations de groupe. Chez les 18-24 ans, les chiffres sont encore plus éloquents, avec 81% de personnes concernées par cette pratique.

WhatsApp reste toutefois un incontournable pour beaucoup d’internautes: 28% des utilisateurs affirment ne pas pouvoir se passer de la messagerie pour leur vie sociale.

Julie Ragot