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Ukraine: plusieurs sites du gouvernement sont victimes d'une cyberattaque

Un soldat ukrainien dans la ville de Schastia, près de Lougansk dans l'Est de l'Ukraine, le 22 février 2022

Un soldat ukrainien dans la ville de Schastia, près de Lougansk dans l'Est de l'Ukraine, le 22 février 2022 - Aris Messinis © 2019 AFP

Le pays fait actuellement face à une attaque par déni de service, mettant à mal plusieurs sites web qui sont inaccessibles. Depuis janvier, c'est la deuxième "grande" cyberattaque que subit l'Ukraine.

En Ukraine, plusieurs sites web d'institutions publiques, dont ceux du gouvernement sont inaccessibles ce mercredi 23 février. De nombreux sites du gouvernement sont concernés, comme le Ministère des Affaires étrangères, celui de la Défense, de l'Intérieur ou encore les Services de sécurité ukrainiens.

Selon Reuters, les autorités ukrainiennes ont indiqué avoir détecté des signes alertant sur de potentielles cyberattaques contre les agences, des banques et le secteur de la défense ukrainien.

Il s'agit d'une attaque par déni de service (en anglais, DDoS). Elle consiste à solliciter massivement un serveur, par exemple en y envoyant des robots, afin de le saturer et de provoquer un dysfonctionnement. Ainsi, les utilisateurs sont dans l'incapacité d'accéder aux services concernés.

Déstabilisation

Ces cyberattaques ont principalement un but de déstabilisation. Elles paralysent le système pendant quelques heures, mais rarement plus de quelques jours. Ces derniers jours, six pays européens ont envoyé des experts pour soutenir l'Ukraine dans sa lutte contre les cyberattaques à venir.

A la mi-janvier, l'Ukraine avait déjà été victime d'une cyberattaque d'ampleur sur ses sites gouvernementaux. Le pays avait accusé la Russie, appuyé par les Etats-Unis. La Russie a nié toute implication.

Ces attaques surviennent dans un contexte de très fortes tensions entre les deux pays, notamment depuis le discours du président russe, Vladimir Poutine, affirmant qu'il ne reconnaissait plus les accords de paix avec l'Ukraine.

Victoria Beurnez