Sur X (Twitter), le badge or des entreprises est désormais disponible dès 200 dollars par mois

La plateforme a revu ses prix à la baisse. Le montant de l'abonnement permettant d'authentifier une entreprise sur X (Twitter) passe de 1.000 à 200 dollars par mois, dans une version basique.

Il est désormais moins coûteux de protéger l'image de son entreprise sur X (Twitter). Le réseau social a annoncé mardi 2 janvier que la version "basique" de son abonnement pour les sociétés baissait ses prix. Désormais, le coût mensuel du badge or n’est plus de 1.000 dollars, mais de 200 dollars.

Depuis le mois de mai, X (Twitter) cherchait un moyen de baisser ses prix. Mais en contrepartie, l'abonnement "basique" n'offrira pas l'ensemble des services habituellement proposées aux entreprises certifiées. En optant pour elle, les sociétés pourront obtenir un badge or, bénéficier d'un support prioritaire et profiter des avantages classiques d'un compte payant.

L'offre basique pour les entreprises sur X (Twitter) permet d'obtenir un badge or à moindre coût. © Capture écran X (Twitter)

Une offre déjà disponible en France

En revanche, la mise en avant doublée des publications sponsorisées et l'attribution de badge affilié à certains collaborateurs restent des privilèges destinés à l'accès complet, toujours facturé 1.000 dollars par mois.

En France, l'offre à prix réduit est d'ores et déjà disponible. Il est facturé 228 euros par mois ou 2.228 euros par an, ce qui permet d'économiser deux mensualités. L'abonnement classique est lui facturé 1.140 euros par mois et ne dispose pas de souscription annuelle.

Les badges colorés sont apparus en fin d'année 2022, quelques semaines après le rachat de X (Twitter) par Elon Musk. Ils permettent d'identifier d'un simple coup d'œil un compte ayant choisi de payé un abonnement X Premium (anciennement Twitter Blue), une personne représentant officiellement un État (badge gris) ou une entreprise certifiée avec un badge or.

Cette nouveauté est intervenue après l'ouverture de la certification payante et le chaos qu'elle a engendré. Beaucoup s'étaient alors fait passer pour des comptes officiels d'entreprises et en avaient profité pour publier des messages et images humoristiques ou outranciers.

Pierre Monnier