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San Francisco inflige une amende de 4500 dollars à Twitter pour son panneau X sur le toit du siège social

Elon Musk avait décidé d'installer un logo X de plusieurs mètres de haut sur le toit du siège social de Twitter. Une installation qui n'avait pas plu à la ville californienne.

Une campagne marketing à moindre coût: c'est ce qu'Elon Musk pense avoir réussi à entreprendre avec l'installation d'un panneau X géant sur le toit des locaux du siège social de Twitter à San Francisco.

Le 29 juillet, le propriétaire du réseau social avait décidé de célébrer en grande pompe le changement de nom de Twitter, baptisé X par ses propres soins. Elon Musk avait donc fait installer une structure métallique de plusieurs mètres représentant un simple X. Mais face aux plaintes des voisins gênés par les faisceaux lumineux de l'installation, la ville de San Francisco avait décidé de porter plainte et imposer le retrait du panneau.

Payée par le propriétaire des lieux

Et d'après le média local San Francisco Chronicle, l'amende n'aurait au final pas été si salée que cela. La ville aurait ainsi infligé une amende de 4447 dollars (soit 4003 euros) au réseau social. X n'a d'ailleurs pas déboursé un centime puisque le propriétaire du bâtiment a payé l'amende, qui comprend entre autres le permis de construire pour enlever le panneau et les frais du service d'inspection des bâtiments.

Sur Twitter, le propriétaire de Twitter s'est félicité de ce coup de com' gratuit ou presque. Elon Musk a en effet répondu par un gif de Tony Montana dans le film Scarface à un tweet qui affirmait que cette opération était "la campagne de communication la moins chère de tous les temps".

Il ne s'agit au final que d'un énième épisode dans la bataille que se livrent Elon Musk et la ville de San Francisco depuis plusieurs semaines. Fin juillet, le milliardaire avait tenté de retirer le logo originel du réseau social, avant de voir la police de la ville interrompre l'opération. En décembre dernier, c'était le bailleur des locaux du siège qui avait tapé du poing sur la table face à de nombreux loyers impayés.

Julie Ragot