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"Mes vidéos coûtent des millions": MrBeast tacle Elon Musk sur la faible rémunération de X (Twitter)

Sur son réseau social, Elon Musk a indirectement incité le youtubeur MrBeast à publier ses vidéos sur X (Twitter). Mais le créateur de contenu le plus suivi de Youtube a décliné l'offre, pour le moment.

Non, les vidéos de MrBeast ne seront pas publiées sur X (Twitter). Le créateur de contenu suivi par 224 millions de personnes sur Youtube ne compte pas faire de la plateforme d'Elon Musk son gagne-pain principal. Et ce, malgré un appel du pied un peu forcé de la part du propriétaire du réseau social.

Pour annoncer la sortie de sa dernière vidéo de l'année, le créateur de contenu MrBeast (de son vrai nom Jimmy Donaldson), a invité les personnes qui le suivent sur X (Twitter) à aller la regarder sur Youtube. Mais une personne a suggéré au vidéaste de la publié également sur le réseau social. Une idée qu'Elon Musk s'est empressé d'approuver.

X (Twitter) pas assez rentable pour l'heure

Seul problème, l'offre du milliardaire n'a pas enthousiasmé le vidéaste. Ses vidéos sont généralement vues entre 100 et 200 millions de fois sur Youtube, lui garantissant d'immenses revenus. Mais selon lui, il y perdrait fortement en venant sur X (Twitter).

"Mes vidéos coûtent des millions à réaliser et même si elles étaient vues un milliard de fois sur X, cela n'en financerait pas une infime partie", a-t-il répondu à Elon Musk sur la plateforme.

MrBeast fait ici référence aux partages des revenus mis en place par Elon Musk sur X (Twitter). En fonction de la viralité de leurs publications et de l'engagement qu'ils génèrent, les abonnées à X Premium (anciennement Twitter Blue) peuvent espérer générer des revenus. Mais le système ne semble pas assez rentable pour le vidéaste.

Pour autant, le youtubeur s'est dit "prêt à tester des trucs une fois que la monétisation serait vraiment lancée". Une étape qui semble encore lointaine puisque les rentrées d'argent se font de plus en plus rares chez X (Twitter). L'entreprise fait face à une fuite des annonceurs depuis des mois, notamment en raison du positionnement de certaines annonces qui se retrouvent accolés à des publications racistes ou antisémites.

Pierre Monnier