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Le Domaine de la couronne britannique poursuit Twitter pour des loyers impayés à Londres

Des discussions ont déjà eu lieu entre les deux principaux concernés à propos de ces  arriérés de loyer.

Des discussions ont déjà eu lieu entre les deux principaux concernés à propos de ces arriérés de loyer. - AFP

Twitter est poursuivi en justice pour ne pas avoir payé le loyer de ses bureaux à Londres qui appartiennent au Crown Estate britannique.

Décidément Twitter est un mauvais payeur. Après ses bureaux de San Francisco, ce sont les bureaux de Londres qui sont concernés. Le Crown Estate (Domaine de la couronne) britannique entame une procédure judiciaire contre le réseau social pour ne pas avoir payé son loyer.

Le Crown Estate est un portefeuille de propriétés commerciales britanniques appartenant historiquement à la monarchie. Désormais, cette entité est gérée par un conseil d'administration indépendant et possède des bâtiments commerciaux et des terrains qui génèrent des bénéfices collectés par le gouvernement britannique pour les dépenses publiques.

Situés en plein cœur de la capitale, les bureaux londoniens de Twitter appartiennent justement à cette entité qui a entamé une procédure judiciaire à l'encontre de Twitter, a rapporté ce 24 janvier un porte-parole du Crown Estate au média américain CNN.

Les bureaux ferment les uns après les autres

Des discussions ont déjà eu lieu entre les deux principaux concernés à propos de ces arriérés de loyer. Même si l'action de justice est lancée, des échanges seraient toujours en cours, selon le porte-parole.

Une situation similaire s'est produite pour les bureaux de San Francisco. Le 29 décembre, une plainte a été déposée au tribunal de San Francisco par le propriétaire du Hartford Building. La société Columbia Reit, qui loue ses locaux à l’entreprise, réclame 136.250 dollars d’impayés.

Partout dans le monde, les bureaux de Twitter ferment. Comme cela est déjà le cas à Bruxelles, mais aussi en Asie du Sud-Est, où les collaborateurs de l’entreprise se sont retrouvés licenciés faute de lieu pour travailler.

Margaux Vulliet