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Comment cette entreprise française veut remplacer vos tickets de caisse par des QR Code

A quelques mois de l'interdiction de l'impression par défaut des tickets de caisse, Billiv compte simplifier la gestion de leur version numérique.

Scanner un QR Code en payant ses achats, puis voir apparaître sur son smartphone son ticket de caisse, sans avoir téléchargé d'application. C'est la promesse de Billiv, une jeune entreprise française créée en 2020. Alors que l'impression automatique des tickets de caisse devrait être interdite dès 2023, la plateforme prépare le terrain.

Son fonctionnement repose sur une interface Web, sur laquelle est redirigé l'utilisateur lorsqu'il scanne le QR Code. Si ce dernier ne désire pas créer de compte, un identifiant anonyme lié à son navigateur Web est enregistré afin de lier l'ensemble de ses tickets de caisse, ou de lui permettre de les retrouver par la suite. Chaque ticket peut être téléchargé au format PDF.

L'interface de la plateforme Billiv
L'interface de la plateforme Billiv © Billiv

Eviter les spams

Les utilisateurs peuvent également créer un compte de façon plus classique, en précisant leurs nom et prénom, ou encore leur adresse mail. Dans sa politique de confidentialité, Billiv indique qu'aucune de ces données n'est utilisée à des fins commerciales.

"La loi qui pousse la dématérialisation peut impliquer la collecte d'emails, ce qui peut amener à recevoir des newsletters qui termineront en spam. Notre but est de protéger l'environnement, mais aussi les données des utilisateurs. [...] On ne sait pas qui vous êtes, mais on sait ce que vous avez acheté" résume Léna Crolot, présidente de Billiv, sur BFM Business.

Pour se rémunérer, l'entreprise facture directement les commerçants, avec une offre à partir de 30 euros par mois. La plateforme intègre également des outils de fidélité. Le premier magasin pilote a été lancé en septembre 2021. Plus de 150 enseignes sont déjà partenaires.

Pour que les utilisateurs puissent en profiter à grande échelle, l'entreprise, qui ne compte pour l'heure que sept salariés, devra convaincre les grandes enseignes d'opter pour ses services, et surtout de renoncer à la collecte des mails de leurs clients, si précieux pour de futures campagnes marketing.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co