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"Satoshi Island": des fans de cryptomonnaies veulent se réunir pour vivre sur une île du Pacifique

Satoshi Island

Satoshi Island - Satoshi Island

Une île de l'archipel du Vanuatu a vocation à devenir la "capitale mondiale des cryptomonnaies", selon les fondateurs du projet, qui reste toutefois nébuleux et très incertain.

Une île paradisiaque, sans règles ni lois et reservée aux enthousiastes des cryptomonnaies: c'est la description du projet Satoshi Island telle que rapportée par Coin Telegraph, média spécialisé sur les cryptomonnaies.

Sur le papier, le projet a de quoi faire rêver. Mais dans la réalité, les projets fantasques liés aux cryptomonnaies se sont montrés à de nombreuses reprises n'être que des arnaques à plus ou moins grande échelle.

D'après les initiateurs du projet, 50.000 personnes se sont portées volontaires pour vivre sur Satoshi Island, une île de l'archipel du Vanuatu, en Océanie, dont le nom a été donné en l'honneur du créateur du Bitcoin, Satoshi Nakamoto. Un chiffre qu'il est impossible de vérifier. Ses acquéreurs lui revendiquent le titre futur de "capitale mondiale des cryptomonnaies".

Un QG pour les crypto-enthousiastes

"L'île sera, toute l'année, le lieu d'évenements et d'hébergement pour des projets liés aux cryptomonnaies, tout en étant une maison pour tout ceux qui s'y intéressent", a expliqué l'équipe derrière le projet, qui comprend un architecte et plusieurs personnalités du monde des cryptomonnaies.

Aucune monnaie physique ne sera utilisée sur l'île, dont les commerces et produits seront exclusivement reservés aux monnaies numériques. Les hébergements eux-même seront attribués via des titres de propriété en NFT.

Dans l'ombre de très nombreuses initiatives qui se sont révélées être des arnaques, les fondateurs de Satoshi Island tentent de rassurer. Sur le compte Twitter officiel, ils affirment par exemple avoir reçu l'approbation du Premier ministre de la république du Vanuatu. Le projet s'accompagne en effet de la promesse de nombreuses créations d'emploi mais aussi de tourisme, deux secteurs en baisse de vitesse à cause de la crise du Covid-19.

Les 50.000 participants, qui auraient acquis leur billet en NFT, ne pourront habiter sur ladite île qu'à partir de 2023, selon les dires des fondateurs. Comme le rappelle le site spécialisé Numerama, aucun des bâtiments mis en avant n'existe pour le moment, tandis que l'île en question est dénuée de toute infrastucture sanitaire ou de transport. Les investisseurs pourraient donc risquer gros.

Victoria Beurnez