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Pourquoi le Royaume-Univeut créer son propre système GPS

Après le Brexit, Londres sera exclue du programme de GPS européen Galileo. (image d'illustration)

Après le Brexit, Londres sera exclue du programme de GPS européen Galileo. (image d'illustration) - Alexander Gerst - European Space Agency - AFP

La Première ministre britannique Theresa May souhaite investir dans un rival du projet européen de navigation par satellite Galileo.

Après le Brexit, le Royaume-Uni devrait être exclu de tout projet de développement d'infrastructures européennes, y compris celui portant sur la création d'un système de guidage par satellite spécifique à l'UE, baptisé Galileo. 

"À moins que nous ne recevions l'assurance d'une collaboration étroite à l'avenir, le Royaume-Uni retirera son soutien à Galileo et développera son propre système satellite", a déclaré Theresa May selon la chaîne Sky News et le quotidien The Guardian. "Ce n'est pas une menace en l'air pour atteindre nos objectifs" dans les négociations de divorce avec Bruxelles, a-t-elle ajouté.

Des études de faisabilité vont être lancées 

Theresa May a précisé que, dans un premier temps, 92 millions de livres (une centaine de millions d'euros) vont être investis pour les études de faisabilité d'un système alternatif à Galileo, une somme issue d'un fonds de 3 milliards de livres alloué aux préparatifs du Brexit. 

En juin, Londres avait déploré que ses entreprises aient été écartées des futurs contrats de Galileo tandis que Bruxelles a prévenu que le Royaume-Uni ne pourrait d'accéder aux signaux cryptés de Galileo après le Brexit, refusant de partager des informations de sécurité stratégiques avec un Etat non membre de l'UE.

En tant que pays tiers, le Royaume-Uni devrait cependant pouvoir continuer à accéder aux services de Galileo libres d'accès, comme la localisation des personnes en détresse.

A.M. avec AFP