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Au Canada, accéder à Netflix sans publicité va coûter... 7 dollars de plus

L'objectif est d'attirer les utilisateurs vers l'abonnement avec publicité, bénéfique pour les comptes de la plateforme, ou vers l'offre supérieure, bien plus onéreuse.

Pour le moment, la France n'est pas concernée, mais la décision d'une telle suppression est à surveiller. Netflix annonce mettre fin à la formule à 9,99 dollars par mois pour ses abonnés au Canada, rapporte le média spécialisé Engadget. Aucune date précise n'a été communiquée pour le moment. La plateforme fait donc disparaître son offre la moins chère, en mettant de côté la nouvelle offre avec publicité.

La formule "Basic" au Canada est l'équivalent de la formule "Essentiel" en France (8,99 euros). Les abonnés actuels à la formule "Basic" pourront toujours en bénéficier, mais s'ils choisissent de passer à une autre formule ou de fermer leur compte, ils ne pourront pas y revenir. La formule ne sera plus proposée aux nouveaux abonnés.

Les utilisateurs canadiens auront le choix entre trois formules: l'abonnement avec publicité à 5,99 dollars par mois, la formule "Standard" à 16,99 dollars - qui offre une résolution d'écran à 1080p (contre 720p pour la formule basique) - et la formule "Premium" à 20,99 dollars, qui permet de cumuler 4 écrans.

Depuis le mois de mai, Netflix facture le partage de comptes et a lancé en novembre dernier sa formule moins chère avec publicité. Ainsi, supprimer sa formule basique permet à Netflix de pousser les utilisateurs vers la formule avec publicité, ou vers une offre bien plus onéreuse.

Selon Netflix, la formule avec publicité a séduit 5 millions d'utilisateurs mensuels actifs, six mois après son lancement. La fin du partage de compte a également joué en faveur de la plateforme: plus de 70.000 personnes ont souscrit au service chaque jour aux Etats-Unis entre le 25 et le 28 mai.

Netflix espère retrouver la confiance grâce à cette nouvelle stratégie: la plateforme a traversé une année 2022 difficile, perdant près d'un million d'abonnés au deuxième semestre l'année dernière.

Margaux Vulliet