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Fusion nucléaire et scan de l'iris: les projets fous du créateur de ChatGPT

Le "père" de ChatGPT porte des concepts aussi loufoques que novateurs, soutenus par des entreprises et des arguments de taille.

Sam Altman, le co-fondateur d'OpenAI, est désormais mondialement connu pour le robot conversationnel ChatGPT. Ce dernier, déjà utilisé par des centaines de millions d'internautes, a donné ses lettres de noblesses à l'homme d'affaires, qui a déjà plusieurs projets fous dans les tuyaux.

Le premier d'entre eux, c'est la création d'un passeport numérique - mais pas que. Via son entreprise Worldcoin, Sam Altman entend ainsi proposer ce passeport qui fonctionnerait via une identification biométrique, et plus précisement un scan de l'iris, technologie déjà mise au point par Worldcoin, qui se revendique d'avoir déjà scanné l'iris de 2 millions de personnes.

Le passeport en question, en plus d'être infalsifiable en ligne, donnerait accès à un système financier décentralisé basé sur une cryptomonnaie - le Worldcoin. Pour l'heure, ni le modèle économique ni la gestion des données n'ont été détaillés par l'entreprise, qui séduit pourtant les investisseurs, déjà enthousiasmés par le succès de ChatGPT.

Un robot et de la fusion nucléaire

Le deuxième projet, moins étonnant, consiste en un robot humanoïde, Néo, qui serait en capacité de manipuler des objets, et trouverait donc son intérêt dans les secteurs manquant de main d'oeuvres, tels que la logistique ou la restauration. Si de nombreuses entreprises sont déjà des poids du marché, à l'instar de Boston Dynamics, Néo aurait la valeur ajoutée d'être couplé à ChatGPT - il serait donc techniquement possible d'interagir avec lui de manière "presque" naturelle.

Enfin, le troisième et dernier concept porté par Sam Altman tourne autour de la fusion nucléaire, rien que ça. L'homme d'affaires est à la tête du conseil d'administration d'Helion Energy, une entreprise qui promet une énergie quasiment illimitée et surtout, sans déchets, grâce à la fusion nucléaire. Et le pari semble en bonne voie, puisque rien de moins que Microsoft a signé un accord avec Helion Energy, qui doit lui livrer, avant la fin de la décennie, les premiers résultats.

Aussi fous que paraissent ces projets, ils n'en sont pas moins soutenus par des arguments de taille, dont le premier tient dans le succès inattendu, fulgurant et soudain du robot conversationnel ChatGPT.

Victoria Beurnez avec Anthony Morel