Accusé de cyberharcèlement contre Magali Berdah, Booba estime qu'il "faut parfois aller trop loin"

Le rappeur est revenu sur les accusations de Magali Berdah pour cyberharcèlement. Booba évoque les faits et assure simplement dénoncer les activités de la papesse des influenceurs.

Booba a participé au dernier numéro de Complément d'enquête, consacré à Cyril Hanouna. Dans un échange avec le présentateur du programme de France 2 ce jeudi, Tristan Waleckx, le rappeur a évoqué les faits de cyberharcèlement dont l'accuse Magali Berdah.

"Pour moi, je ne fais que la dénoncer", assure l'artiste, bien qu'il admette "être taquin" et qu'il peut "sortir des lignes". S'il revient sur les faits qui lui sont reprochés, Booba n'a toutefois pas parlé de cyberharcèlement, se contentant d'un simple: "S'ils appellent ça comme ça."

"Je ne regrette pas du tout. Peut-être que je suis allé trop loin, mais de temps en temps, il faut aller trop loin", assure le rappeur, qui se considère davantage comme un lanceur d'alerte.

"Je vais l'attaquer aussi"

Depuis 2022, Booba s'est lancé dans une croisade contre ceux qu'il nomme les "influvoleurs". Sur le plateau de Complément d'enquête, il qualifie ainsi Magali Berdah de "démon". "Elle a été condamnée à plusieurs reprises. Elle a arnaqué des vieux", accuse le rappeur.

Face à des images de la papesse des influenceurs en pleurs, Booba ne s'émeut pas, dénonçant une mise en scène. "Face à cette propagande qu'elle met en place, je vais l'attaquer aussi pour cyberharcèlement", révèle l'artiste.

"Moi, je n'ai plus le droit de parler d'elle, je ne parle plus d'elle. Je suis en contrôle judiciaire. Elle continue, crée une propagande, une série sur Youtube où elle ne fait que parler de moi", justifie-t-il.

Suite aux accusations de Magali Berdah, Booba a été mis en examen pour "harcèlement moral aggravé".

Pierre Monnier