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The Legend of Zelda: 8 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur la saga

The Legend of Zelda: Tears of The Kingdom arrive le 12 mai. La saga lancée en 1986 compte son lot d'anecdotes. Musique initiale, signes cachés, meilleure note... voici des anecdotes à connaître pour les fans de Zelda et Link.

Avant l'arrivée de The Legend of Zelda: Tears of The Kingdom le 12 mai, retour sur une saga lancée en 1986 à travers des anecdotes que tout fan doit connaître.

• Zelda est la vraie star du jeu

Link a beau être le héros du jeu, ce dernier s’appelle pourtant The Legend of Zelda. Et cela n’est rien d’autre qu’un hommage du créateur Shigeru Miyamoto à une femme qu’il trouvait "très belle". Le jeu a été ainsi nommé en hommage à la femme de l’écrivain Francis Scott Fitzgerald, la romancière Zelda Sayre Fitzgerald, surnommée "la première garçonne américaine" dans les années 1920-30 pour ses coupes courtes.

A gauche: la Zelda de "The Legend of Zelda: Tears of The Kingdom" - A droite: Zelda Fitzgerald qui donna son nom à la princesse
A gauche: la Zelda de "The Legend of Zelda: Tears of The Kingdom" - A droite: Zelda Fitzgerald qui donna son nom à la princesse © Nintendo/Wikipedia

Link tient, lui, son nom plus simplement du fait qu’il sert de lien (link en anglais) entre les différentes époques en voyageant dans le temps, tandis qu'Epona, sa fidèle jument, doit son appellation à la déesse gauloise, protectrice des cavaliers et des voyageurs.

• Hyrule se trouve près de Kyoto

Le royaume d’Hyrule où se déroule toute l’intrigue des jeux a été inspiré à Miyamoto par les paysages de sa propre enfance. Né dans la campagne de Kyoto, il a ramené de ses promenades en forêt, des paysages montagneux et de ses explorations des cavernes alentour, les décors et la trame de Zelda.

The Legend of Zelda: Tears of The Kingdom
The Legend of Zelda: Tears of The Kingdom © Nintendo

• Le langue hylienne existe vraiment

Vous voulez apprendre à parler l’hylien? C’est possible. La langue du jeu dispose de son véritable alphabet traduisible en japonais ou en anglais grâce à une table de décryptage présente dans certains titres comme Ocarina of Time ou encore Breath of the Wild. Pourtant, dans The Legend of Zelda, peu de personnages la parlent et, selon la période du jeu, Link parfois ne comprend pas.

• Le thème musical initial a été écrit en une nuit

Si la musique iconique de The Legend of Zelda est dans toutes les têtes des joueurs à sa simple évocation, initialement, ce n’était pas l’idée choisir. Koji Kondo, son compositeur, avait dans l’idée de reprendre le Boléro de Maurice Ravel comme thème, en l’arrangeant à la sauce 8-bit de l’époque pour faire davantage jeu vidéo.

Mais il ne savait pas que le morceau, composé en 1928, n’était pas encore tombé dans le domaine public et qu’il fallait donc s’acquitter de droits d’auteurs, même si Ravel est mort depuis 1937. Kondo doit alors se résoudre à composer un thème inédit. Ce qu’il fera en une seule nuit, saisi lui aussi par la révélation musicale.

Le thème final mélangera les inspirations, de Deep Purple à Beethoven en passant par la musique country.

• The Legend of Zelda, la révolution de la sauvegarde

À sa sortie en 1986, le premier épisode marque un tournant dans l’histoire du jeu vidéo sur console et dans la vie des joueurs. Il introduit les sauvegardes. Certes, ce n’était qu’à des moments bien définis (fin d’un donjon, étape…), mais cela avait le mérite d’exister grâce à l’ajout dans la cartouche d’une puce MMC1 qui mémorisait la progression dans le jeu grâce à sa pile lithium qui alimentait la mémoire. Une façon de s’assurer que les joueurs iraient au bout de l’aventure assez longue et impossible à finir d’une traite.

• Ocarina of Time est le meilleur d’entre tous

Parmi les 20 et quelques jeux de The Legend of Zelda, difficile de passer à côté d’Ocarina of Time tant il a marqué les esprits des joueurs. Sorti fin 1998, il est alors le 5e épisode de la saga et se présente comme un prequel au jeu A Link to the Past dans lequel Link voyage grâce à son ocarina. Il va apporter de nombreux changements. À commencer par l’arrivée de la 3D avec une vue désormais possible derrière Link.

Le jeu d’action-aventure prend une autre dimension, apporte plus de liberté pour circuler dans un monde d’Hyrule étendu. La jouabilité s’enrichit de plus d’armes et les boutons peuvent se voir assigner différents éléments pour le combat. Une nouveauté qui fait mouche et Ocarina of Time hérite de la note de 99 sur 100 chez Metacritic qui regroupe toutes les notes données par la presse. Difficile de faire mieux aujourd’hui encore.

The Legend of Zelda: Ocarina of Time
The Legend of Zelda: Ocarina of Time © Nintendo

• Link est gaucher

Enfin, ça dépend des épisodes. Dans les premiers jeux avec vue du dessus ou latérale peu détaillée, chacun était libre d’imaginer. Puis, il a commencé à pouvoir être équipé d’un bouclier en plus de son épée, à basculer en 2D, puis en 3D et il a fallu se rendre à l’évidence: Link est gaucher.

Il tient son épée de la main gauche et c’est là que le symbole de la Triforce est dessiné. De la main droite, il pare les attaques avec son bouclier. Cependant, il fera une exception dans quelques jeux dont Twilight Princess et Skyward Sword et le héros devient alors droitier.

Cela a une explication assez simple: ce sont des jeux Wii et les joueurs utilisaient alors majoritairement la télécommande Wii de la main droite pour l’immersion. Le jeu s’est donc contenté de s’adapter.

• Super Mario est aussi dans The Legend of Zelda

Mario et Link ont un point commun: le créateur. Shigeru Miyamoto est aussi l’homme derrière le célèbre plombier moustachu et ses acolytes. Normal alors que l’on retrouve des références de Mario Bros. dans The Legend de Zelda et inversement. Dès A Link to the Past, on aperçoit un portrait de Mario dans une maison du village de Karariko tout comme chez la princesse Zelda dans Ocarina of Time. Un jeu dans lequel on trouve des antagonistes très semblables à Mario et Luigi.

Dans Link’s Awakening, une chèvre prétend ressembler à la Princesse Peach tandis que les ennemis de Mario peuvent être aperçus à plusieurs endroits. Dans Majora’s Mask, on peut y trouver un masque à l’effigie de l’homme à la salopette.

Melinda Davan-Soulas