GTA 6: une protagoniste féminine, mais des femmes toujours très sexualisées
Les premières images de GTA 6 se sont dévoilées ce mardi 5 décembre au matin, un peu plus tôt que les délais prévus par Rockstar Games. On y découvre notamment le personnage de Lucia, premier protagoniste féminin de la série, que le joueur pourra incarner. Elle évolue aux côtés de son partenaire à l'image d'un duo à la "Bonnie and Clyde".
Malgré ce pas en avant, la licence rempile avec de vieilles habitudes. Si elle se présente comme une satire de la société américaine, au fil des épisodes, elle a été particulièrement critiquée pour sa sexualisation des femmes, souvent reléguées au rang de personnages secondaires, allant de la strip-teaseuse à la demoiselle en détresse.
Sans grande surprise, GTA 6 n'échappe pas à la règle. L'action se déroule dans la ville de Vice City, très largement inspirée de celle de Miami, dans l'État américain de la Floride. On y retrouve donc non seulement les Everglades, les crocodiles et les motards, mais surtout les pool-parties (soirées piscine) et les fêtes arrosées.
Ambiance spring-break
En une minute trente top-chrono, plusieurs dizaines de secondes sont consacrées à montrer des images de femmes dénudées, à l'image d'une vidéo issue des réseaux sociaux montrant une femme en train de "twerker" sur le toit d'une voiture, accompagnée de la légende "quelqu'un peut faire quelque chose pour dégager ce camion-poubelle?".
Les clubs de strip-tease, familiers de la licence, sont aussi de la partie, ainsi qu'un gros plan sur la poitrine d'une femme en maillot de bain.
Un extrait de vidéo montre aussi un homme âgé entouré de plusieurs jeunes femmes en maillot de bain, avec une légende mentionnant ses "sugar babies", une expression utilisée pour qualifier des jeunes filles vénales, accompagnant des hommes plus âgés et surtout très riches.
Une ambiance qui est cependant complètement assumée par le studio, et rappelle évidemment les précédents épisodes et le lot de polémiques qu'ils ont provoquées. Car au-delà des femmes simplement dénudées, c'est l'aspect parfois jugé misogyne du jeu qui est souvent décrié, notamment le traitement réservé aux strip-teaseuses, aux prostituées, mais également aux femmes en général. Reste à savoir si, avec une meneuse et non plus un meneur de jeu, le vent va tourner.