Facebook Messenger: les conversations seront désormais chiffrées, comme sur Whatsapp

L'application de messagerie instantanée du groupe Meta va protéger les discussions des utilisateurs. Dans les prochains mois, le chiffrement de bout en bout des échanges sera activé par défaut.

"La plus grande série d'améliorations apportées à Messenger depuis son lancement en 2011." Le groupe Meta n'y va pas par quatre chemins pour expliquer l'ampleur des changements qui vont frapper son service de messagerie instantanée.

L'entreprise a annoncé que l'application Messenger serait désormais chiffrée, a repéré Engadget. Comme sur Whatsapp (autre service de Meta), les discussions y seront confidentielles et sécurisées. Le chiffrement de bout en bout assure aux participants d'une conversation que le contenu de leurs échanges reste inaccessible à toutes personnes extérieures à la discussion.

Accessible à tous d'ici les prochains mois

Pour l'heure, le chiffrement de bout en bout était disponible sur Messenger depuis 2016. Mais ce procédé n'était qu'une option que les utilisateurs devaient activer par eux-mêmes. L'année dernière, Meta avait assuré que cette option s'appliquerait par défaut dès 2023. Et cette nouveauté doit aussi couvrir les échanges réalisés sur Facebook.

Seul bémol, le déploiement du chiffrement de bout en bout pourrait prendre plusieurs mois. Messenger compte plus d'un milliard d'utilisateurs. Ce chiffre risque donc de retarder la mise en place du dispositif. Meta estime que le chiffrement devrait être accessible à tous d'ici les prochains mois.

Parmi les autres nouveautés apportées à l'application, Meta tente d'améliorer la qualité des photos et vidéos envoyées via Messenger. Une poignée d'utilisateurs serait en train de tester l'envoi de médias en HD. Une fonction qui devrait être déployée pour tous dans les prochains mois.

Enfin, Messenger reprend des outils mis en place sur Whatsapp. Il est ainsi possible de modifier un message jusqu'à 15 minutes après son envoi. Les messages vocaux pourront être écoutés dans différentes vitesses, et ne s'arrêteront pas lorsque le destinataire quitte l'application durant sa lecture.

Pierre Monnier