Carte Liberté TGV à 1 euro: attention à cette nouvelle arnaque qui peut arriver dans vos mails

Des usagers de la SNCF ont été victimes d’une campagne de phishing avec un faux mail laissant croire qu’il pourrait bénéficier de la carte Liberté TGV INOUI à un euro.

Une offre trop belle pour être vraie. Ces derniers jours, plusieurs usagers de la SNCF ont reçu un message dans leur boîte mail indiquant qu’ils pourraient bénéficier d’une "offre exceptionnelle". Vendue à 349 euros, la carte Liberté TVG INOUI, qui permet de voyager à prix fixes pendant un an, ne coûterait qu’un euro à l’occasion de "l'anniversaire de OUIGO".

Il s’agit en réalité d’une arnaque, rapporte Le Figaro. Plus précisément, les victimes ont été la cible d’une campagne de phishing. Des escrocs ont usurpé l'identité de la SNCF Connect, le site de vente des billets et cartes de réduction de la compagnie, afin de récupérer les données personnelles des usagers.

Ces derniers sont en effet invités à cliquer sur un lien renvoyant vers un site ressemblant à celui de la SNCF pour remplir un formulaire afin de bénéficier de l’offre, permettant ainsi aux arnaqueurs de récupérer leurs informations.

Une promotion frauduleuse

"Jamais SNCF Voyageurs n’a lancé une telle promotion", a déclaré la compagnie au Figaro, confirmant qu’il s’agissait d’une fraude. La carte Liberté TGV INOUI est bel et bien en promotion actuellement, mais elle est proposée à 349 euros au lieu de 399 euros. La SNCF explique ainsi sur son site que si les usagers ont reçu un "mail signé SNCF Connect" paraissant suspect, "il s’agit peut-être d’une tentative de phishing".

"SNCF Connect ne vous demandera jamais de renseigner vos données personnelles (nom, âge, adresse, données bancaires, mots de passe, infos compte client...), ni par mail ni par SMS", souligne la SNCF.

Ne précisant pas le nombre de victimes de cette fraude, la compagnie prévoit de porter plainte. Elle recommande aux personnes ayant "un doute sur l’identité de l’émetteur d’un mail ou d’un SMS" qu’elles ont reçu de ne pas l’ouvrir, de ne pas cliquer sur les liens qu’il contient et de la supprimer de sa boîte mail.

Kesso Diallo