Twitter songe (enfin) à nous laisser modifier nos tweets

Le patron de Twitter a évoqué la possibilité d'ajouter un délai de quelques secondes avant la publication d'un tweet, pour permettre à l'utilisateur de le modifier.

Modifier ses tweets sera-t-il un jour possible? Depuis plusieurs mois déjà, l’arrivée de cette fonction est évoquée par Jack Dorsey, le PDG du réseau social. Mais le projet traîne car ce dernier craint des dérives. "Nous devons faire attention aux vraies raisons pour lesquelles les utilisateurs réclament un bouton ‘modifier’. (…) Introduire cet outil pour permettre de corriger une faute d’orthographe ou un lien est beaucoup plus réalisable que de donner la possibilité de modifier n’importe quel tweet", expliquait-il à The Next Web en novembre.

"La raison pour laquelle nous n’avons pas permis de modifier les tweets au début, c’est que nous nous basions sur les SMS. Hors, quand un SMS est envoyé, il n’est plus possible de le corriger", précisait Jack Dorsey fin janvier lors d'une interview accordée à Joe Rogan pour son podcast "The Joe Rogan Experience".

Un délai de 5 à 30 secondes avant l'envoi d'un tweet?

Mais une solution se dessine. Quand Joe Rogan évoque la possibilité de consulter l'historique des modifications d'un tweet, le patron de Twitter explique que c’est "exactement" ce qu'ils recherchent.

"Nous pourrions aussi imaginer un délai de 5 à 30 secondes avant l’envoi d’un tweet. Laps de temps pendant lequel il serait possible de le corriger", poursuit Jack Dorsey. 

Cette hypothèse pourrait faire débat. Car l'instantanéité du réseau social, notamment pendant les grands événements, est essentielle pour les utilisateurs. Et Jack Dorsey le reconnaît, citant l'exemple des nombreux messages échangés lors des rencontres sportives. 

Pour l'heure, l'arrivée d'un outil d'édition n'est donc pas actée, et ses contours restent flous. Pour rappel, d'autres plateformes comme Facebook ou Instagram permettent déjà de modifier les messages publiés par les utilisateurs.

https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech