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Royaume-Uni: Facebook bannit plusieurs organisations d’extrême droite

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Trois organisations et douze personnes proches de l'extrême droite anglaise ont été définitivement bannies de Facebook. Une conséquence de la politique mise en place après les attentats de Christchurch.

Plusieurs groupes et dirigeants d’extrême droite du Royaume-Uni ont été définitivement bannis de Facebook, considérés comme des "personnes et organisations dangereuses". Cette décision est la conséquence des mesures prises par Facebook après les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande.

Trois organisations sont concernées par cette décision: le British National party (BNP), l’English Defence League (EDL) et le Britain First. Ainsi que douze personnes, dont l’ancien président du BNP Nick Griffin, le leader de Britain First Paul Golding et le leader du Front national fasciste Tony Martin.

Lutte contre le nationalisme blanc 

Facebook a confié dans un communiqué relayé par The Verge:

"Les individus et les organisations qui propagent la haine, attaquent ou appellent à l'exclusion des autres sur la base de ce qu'ils sont, n'ont pas leur place sur Facebook. En vertu de notre politique sur les personnes et les organisations dangereuses, nous interdisons ceux qui proclament une mission violente ou haineuse ou qui se livrent à des actes de haine ou de violence."

Après les attentats de Christchurch en Nouvelle-Zélande commis par un terroriste d’extrême-droite et retransmis en direct sur Facebook, le réseau social a décidé d'agir. Il y a trois semaines, Facebook a annoncé que les messages de soutien au nationalisme blanc et au séparatisme blanc seraient désormais interdits sur sa plateforme.

"Les personnes et les organisations que nous avons interdites aujourd'hui violent cette politique et ne seront plus autorisées à être présentes sur Facebook ou Instagram", détaille Facebook.

Le réseau social précise également que "les messages et autres contenus qui expriment des louanges ou un soutien à ces personnalités et groupes seront également interdits". Facebook se dit déterminé à lutter "contre la haine organisée". 
https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech