Neucyber: la Chine dévoile sa puce cérébrale pour concurrencer Neuralink

Une entreprise chinoise soutenue par l’Etat a conçu un implant appelé Neucyber. Pour le moment, elle l’a seulement testé sur un singe.

Neuralink a désormais un concurrent en Chine. Alors que la startup d’Elon Musk a commencé à tester son implant cérébral sur des humains en janvier dernier, une entreprise chinoise soutenue par le gouvernement a dévoilé ce jeudi 25 avril sa propre puce, rapporte Reuters.

Cette entreprise, Beijing Xinzhida Neurotechnology, a en effet conçu un implant similaire à celui de Neuralink. Baptisé Neucyber, il s’agit de la première "ICM (interface cerveau-machine, NDLR) invasive de haute performance" du pays, selon la société.

Un retard à rattraper

Si la société chinoise n’a pas mentionné Neuralink en dévoilant son implant, son annonce souligne l’objectif du pays de rattraper la startup d’Elon Musk. Neucyber a été présentée lors du forum annuel Zhongguancun de Pékin, axé sur les technologies. Lors de l’édition précédente, le ministère chinois de l’industrie et des technologies de l’information avait qualifié les ICM de "technologies émergentes de pointe".

Pour le moment, la Chine est en retard par rapport à Neuralink. La société n’a pas encore testé sa puce cérébrale sur des humains, mais uniquement sur un singe, qui a ainsi pu contrôler un bras robotique par la pensée. Implantée dans un premier cerveau humain, la puce de la startup d’Elon Musk, a elle permis à un patient de contrôler une souris d’ordinateur ou encore de jouer à Mario Kart par la pensée.

Kesso Diallo