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"Soupe au lait", "impatient": le pape François se confie sur lui-même et revient sur son amour de jeunesse

Le pape François, le 16 mars 2022.

Le pape François, le 16 mars 2022. - Tiziana FABI / AFP

Le souverain pontife s'est confié quasiment sans filtre sur sa vie personnelle et privée, sur son caractère ou encore sur son rapport à l'Eglise.

Il avait déclaré qu'il deviendrait prêtre s'il ne l'épousait pas. Et il a fait beaucoup plus. Le pape François a confié avoir eu un grand amour de jeunesse, Amalia, avec qui il est toujours en contact, avant d'entrer au séminaire. Et continue à bousculer les codes de sa fonction.

Le souverain pontife a échangé pendant quatre jours avec des anciens sans-abris et des personnes en situation de grande précarité depuis la maison Sainte-Marthe où il vit. Des échanges francs relatés dans un livre à paraître le 1er avril (Des pauvres au pape, du pape au monde, aux éditions du Seuil) et rapportés par Le Parisien.

"Zombie", "soupe au lait" et "impatient"

Christian Delouche, ancien sans-abris qui a participé aux échanges, a été surpris par la simplicité du pape François. "Il n'y avait pas de barrière entre lui et nous", raconte-t-il au Parisien. Le chef de l'Eglise se décrit comme un homme "quelconque", lecteur assidu de Baudelaire et de Verlaine, qui aimerait parfois s'échapper du Vatican pour "aller au stade" afin d'assister à un match de foot.

Un homme comme les autres puisque Jorge Bergoglio, de son vrai nom, confie qu'il n'est pas du matin.

"Zombie" au réveil, capable de "s'endormir" sur le tabernacle au moment de prier, il cherche souvent "une bonne excuse" pour éviter l'angélus. De plus, le pape François n'a pas caché ses défauts, se qualifiant d'"impatient", de "soupe au lait" et se croyant parfois "supérieur aux autres". "Certains prétendent que je suis communiste".

Au cours de ce questions-réponses, le pape s'est également livré à des confidences politiques, se peignant comme un dirigeant très porté par la question sociale.

Salomé Robles