Ramadan : les moniteurs finalement autorisés à jeûner
Apaiser le débat
D’après ses services, la mairie de Gennevilliers a fait marche arrière pour apaiser le débat. Les quatre animateurs concernés pensaient en effet porter l’affaire en justice. Le Conseil français du culte musulman avait également indiqué qu’il envisageait de porter plainte contre la décision de la municipalité.
L'argument de la sécurité des enfants
La polémique est partie depuis un centre de vacances des Landes vendredi dernier. Le responsable de la colonie s’est rendu sur place pour une visite de contrôle et a constaté que quatre animateurs ne s'alimentaient pas au déjeuner. Ces derniers ont été convoqués puis finalement remerciés. La mairie de Gennevilliers, dont le centre dépend, a justifié cette décision au nom de la sécurité des enfants.
Une clause dans les contrats de travail litigieuse
Il y a deux ans, une monitrice qui suivait le jeûne du ramadan avait été éprise d’un malaise au volant du véhicule qui transportait les enfants dont elle avait la responsabilité. Une clause avait donc été ajoutée dans les contrats des employés. Celle-ci stipulait qu’ils devaient s’alimenter et s’hydrater.
Une clause remise en cause puisqu’en France, un salarié ne peut être suspendu à cause de sa religion ou de ses pratiques alimentaires.