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"Mon Master": 27.000 candidats sont pour l'instant sans affectation

La plateforme "Mon Master" a ouvert en février 2023.

La plateforme "Mon Master" a ouvert en février 2023. - Ministère de l'Enseignement supérieur

La plateforme d'accession aux masters est en phase d'acceptation ou de refus de vœux jusqu'au vendredi 21 juillet.

La phase d'admission de la plateforme "Mon Master" touche à sa fin. Les 173.000 candidats initialement inscrits pour poursuivre leur cursus universitaire ont, dans leur grande majorité, obtenu au moins une proposition. Plus précisément, 146.000 d'entre eux se sont vu offrir une place. Mais, comme l'a calculé France Info, ceci veut aussi dire que 27.000 candidats sont encore sans affectation.

Inaugurée en 2023, la plateforme "Mon Master" doit appliquer à l'enseignement supérieur la méthode Parcoursup. Une plateforme qui centralise toutes les candidatures. La période dite d'admission se termine le 21 juillet, les étudiants doivent donc d'ici-là faire le tri dans leurs voeux, s'ils ont obtenu plusieurs réponses positives. Mécaniquement, de la place va se faire.

185.000 places ouvertes

Les 27.000 étudiants sans affectation sont-ils dans une impasse? Au sein du ministère de l'Enseignement supérieur, on se veut, au contraire, rassurant.

"Il y a en tout 185.000 places ouvertes en Master pour la rentrée. Avec les places encore disponibles, les semaines à venir vont permettre d'offrir des propositions aux candidats en attente, ce qui n'était pas le cas sans la plateforme", explique le ministère à BFMTV.com

Les titulaires d'une licence doivent donc attendre que le système se décante. Mais dans le même temps, une situation paradoxale s'est dessinée du côté des universités. Certaines sont contraintes de renouer avec des processus de recrutement internes, leurs places n'ayant pas été pourvues. Soit ce que le système "Mon Master" devait remplacer.

Pour éviter ce retour des processus propres à chaque site d'enseignement, le ministère de Sylvie Retailleau a promis la création d'une phase complémentaire au sein-même de la plateforme.

Tom Kerkour