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Echec scolaire : conseils de parents

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Dans le cadre de la 5e journée de refus de l'échec scolaire, une étude révèle que les élèves d'environ 16 ans sont plus enclins au décrochage scolaire. BFMTV.com a recueilli les conseils préventifs de deux mères.

Selon une enquête publiée mercredi, les classes de troisième et de seconde sont propices au décrochage scolaire. 

Ainsi, sur 186 jeunes de 16 ans, 32% ont commencé à ne plus aller en cours régulièrement en seconde et 17% en troisième, révèle l’étude menée par Trajectoires/Afev, à l'occasion de la 5e journée de refus de l'échec scolaire. 

Dès lors, comment les parents s’organisent-ils pour prévenir ce phénomène ? Interviews croisées de Nathalie Richard et Anne Lindivat, deux mères de famille, deux méthodes différentes.

Conseils de mère

• Le credo Nathalie : la méthodologie.

Nathalie est la mère de Louis, 15 ans. Sa méthode : que tout soit en ordre. "J'essaye de l'inciter à s'organiser, cela passe par le rangement de sa chambre évidemment, mais je l'aide aussi à mettre de l'ordre dans ses cours, avec des casiers, des classeurs... le suivi de ses devoirs est également très important. Je tiens également à ce que l'on prenne nos repas ensemble, et surveille son quota d'heures de sommeil", confie-t-elle.

• Avec Anne, place au dialogue.

Pour Anne, dont le fils Arthur est âgé maintenant de 22 ans, les années lycée sont passées. Elle dit avoir privilégié à l'époque le dialogue. "J'ai essayé d'instaurer un climat de confiance. Qu'il sache que je suis disponible à tout moment pour lui", explique-t-elle, avant d'ajouter : "Et surtout de lui parler comme à un adulte, de le responsabiliser, et de le regarder droit dans les yeux. Enfin, peu importe ses résulats, je me devais de le soutenir moralement et de le valoriser".

Les deux mères sont en revanche unanimes sur un point : le "tout répressif" ne fonctionne pas. L’adolescent se braque, et la situation risque d’empirer.

Les cours particuliers ou de rattrapage, une bonne idée ?

Les deux mères de famille ont déjà eu recours à des cours particuliers. Voici leur retour sur expérience.
• Dans le cas de Nathalie, l’expérience s’est révélée positive.

"Prendre des cours de soutien l'a aidé à se structurer et à progresser. Mais à condition que les cours soient dispensés par un étudiant ou une personne relativement jeune, qui puisse se mettre à la portée de l’adolescent. Afin de couper avec l’adulte, qui représente l’autorité."

• Du point de vue d’Anne, cette méthode n’a pas fonctionné.

"Il s’est mis à bosser une semaine avant le début des épreuves du bac. Il a décroché le diplôme du premier coup. Son déclic ? La peur d’être ridiculisé devant les copains".